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Un nom lié à la ville ancestrale de Tlemcen
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 04 - 2011

La ville de Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, recèle d'illustres savants et oulémas, le plus emblématique étant Sidi Boumediène Chouaib El Ichbili, pôle du soufisme en Algérie et au Maghreb d'une manière générale.
La ville de Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, recèle d'illustres savants et oulémas, le plus emblématique étant Sidi Boumediène Chouaib El Ichbili, pôle du soufisme en Algérie et au Maghreb d'une manière générale. Le nom de Sidi Boumediène est intimement lié à la ville de Tlemcen dont il devint le saint patron. Venant de Béjaïa en compagnie de ses disciples pour se rendre à Marrakech (Maroc) sur invitation du Sultan Yacoub El Mansour, il s'installa au village de Takbalet situé à environ 30 km de Tlemcen. Arrivant dans ce village, il mourut le 13 novembre 1197 correspondant à l'an 594 de l'hégire à la suite d'une maladie. Ses disciples l'ont enterré à El Eubbad, lieu de méditation et de piété situé sur les hauteurs de la ville de Tlemcen. Commémorant sa mort le dernier vendredi du mois de novembre de chaque année, des citoyens de Tlemcen accompagnés d'hommes de culture et de chercheurs organisent une randonnée à travers les endroits où passait Sidi Boumediène lors de sa première visite à Tlemcen, selon un enseignant qui a expliqué que cette randonnée rallie plusieurs lieux tels que Sidi Abdellah Benali et Lalla Setti, arrivant au lieu de son décès à Takbalet. Sur place, les présents récitent le saint Coran et des louanges à Dieu (ibtihalate) et assistent à des causeries sur les œuvres et le parcours de Sidi Boumediène. La «ziara» s'achève par la prière du vendredi et un regroupement autour d'un plat de couscous. Selon les sources historiques, ce saint homme est né à Santillana dans la région de Séville (Espagne) au XIIe siècle et reçut son enseignement à Fès (Maroc) de la part de Ibn Hirzim et autres érudits de son époque et le soufisme de Abou Yaâza. Après s'être illustré dans le milieu scientifique et théologique, le jeune Abi Mediène, animé d'une soif du savoir, se rendit au Machreq pour s'abreuver d'autres sources du savoir et de la connaissance et à La Mecque où il rencontra son maître Abdelkader El Djilani. Il apprit de lui davantage et retourna au Maghreb pour s'installer à Béjaïa. Il laissa derrière lui de nombreux écrits et poèmes sur le soufisme et de madih. Il devint alors la véritable source du soufisme maghrébin qui se distingue de celui des autres pays jetant ses fondements à la première apparition du soufisme musulman marqué par l'ascétisme. Chez Sidi Boumediène et ses adeptes, le soufisme signifie la tariqa dans la croyance et un mode de réflexion et de connaissance, ce qui a favorisé l'émergence de différentes confréries à l'instar de Tidjania et Chadilia. Cette voie a été empruntée par de nombreux savants et érudits de ses contemporains et successeurs, tels que Ibn Arabi El Andaloussi et Abou Al Hassane Chadili. Pour ce qui est du jihad pour la libération d'El Qods des mains des croisés, l'histoire consacre des pages lumineuses sur les positions et gloires de Abi Mediene qui a participé à des batailles acharnées, après avoir créé des troupes de soldats pour El Qods (Palestine), troisième lieu saint de l'Islam. Selon les sources historiques, Abi Mediene avait combattu farouchement aux côtés du héros Salah Eddine El Ayoubi faisant preuve de résistance infaillible jusqu'à perdre un de ses bras qu'il enterra aux lieux saints de l'Islam. En guise de reconnaissance au jihad de Abi Mediene, Salah Eddine El Ayoubi a ordonné de lui établir un wakf pour lui, sa famille et ses disciples, consistant en une propriété qui commence de Bab el Maghariba jusqu'à Bab el Silsila, qui sont des portes principales du mur ouest de la mosquée d'El Aqsa, connu du nom de mur El Bouraq. Une copie de l'acte de propriété du wakf de Abi Mediene El Maghribi est conservée actuellement à la bibliothèque de la faculté Saint Anthony's de l'Universaliste d'Oxford et à l'Ecole des études orientales à l'Université de Londres, ainsi que dans les registres du tribunal d'El Qods. En vertu de ce document, la ville d'El Qods devint, après sa libération, une destination privilégiée des élèves récitateurs du saint Coran et du hadith ennabaoui, notamment ceux venus du Maghreb et de la famille de Sidi Boumediène, qui prirent l'habitude de s'installer dans la partie ouest du Haram Echarif jusqu'en 1948. Synthèse de S. Samin

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