Assurément, les services de l'état civil de la commune de Hadjout ont déniché un moyen adéquat pour soulager un tant soit peu et d'une manière intelligente les citoyens d'un gros problème qui les a longtemps tracassé. Les longues heures qu'ils passaient devant les guichets pour se faire délivrer un extrait de naissance, un certificat de résidence ou tout autre document ne devraient plus être qu'un mauvais souvenir. Assurément, les services de l'état civil de la commune de Hadjout ont déniché un moyen adéquat pour soulager un tant soit peu et d'une manière intelligente les citoyens d'un gros problème qui les a longtemps tracassé. Les longues heures qu'ils passaient devant les guichets pour se faire délivrer un extrait de naissance, un certificat de résidence ou tout autre document ne devraient plus être qu'un mauvais souvenir. Et pourtant j'ai consacré toute mon enfance puis ma jeunesse aux études », s'attriste-t-elle. Ils sont plus d'une dizaine à endurer la précarité de l'emploi dans le service de l'état civil à Hadjout. Leur gros espoir est d'atteindre un jour le rang de titulaires. « Nous accomplissons journellement notre travail avec abnégation. Les citoyens peuvent le certifier. Nous avons rempli notre part du contrat, en retour nous ne sollicitons qu'une chose : c'est d'être confirmés dans nos postes, car cela est vital pour nous», espèrent-ils à l'unisson. Progrès dans le cadre de vie des citoyens La propreté semble, ces derniers temps, reconquérir les rues et autres placettes de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, au grand bonheur de ses habitants et de ses hôtes qui n'ont pas manqué jadis d'évoquer un certain laisser-aller ayant conduit à la détérioration de l'image de marque de cette ville qualifiée à juste titre par ses enfants de bijou architectural de la Mitidja. En conséquence, il suffit juste de faire un tour à l'avenue du 1er-Novembre et aux placettes alentour pour se rendre compte de la nette amélioration. On ne risque plus, en effet, et ce, de l'avis des habitants, d'être agressé par la vue de sacs d'ordures jonchant la grande avenue ou, pis encore, par les odeurs pestilentielles qui en émanent. « La différence est vraiment remarquable. Notre ville devient de plus en plus belle pour la simple raison que la saleté est incontestablement en voie d'être éradiquée de nos venelles», nous confie Nacim, un habitant du centre ville. La guerre est déclaréee, pour ainsi dire, contre les détritus dans la ville de Hadjout et est en passe d'être gagnée grâce notamment au renforcement des moyens humains et matériels des services de nettoyage de la mairie. « En plus des anciens moyens matériels dont nous disposions, nous avons acquis, entre autres, deux nouveaux tracteurs citernes ainsi qu'un camion balayeur. Ce dernier fait tous les matins le tour des grandes artères de la ville. Cela étant, on procède également à l'arrosage et au balayage des trottoirs et des chaussées. Nos équipes d'assainissement et d'éboueurs effectuent journellement des circuits afin de collecter les ordures ménagères dans tous les quartiers de la commune », souligne à ce propos M. Mazouni Yacine, le président de l'APC de Hadjout. Et d'ajouter : « Au-delà de ce procédé, nous mettons, à titre gracieux, à la disposition des commerçants des sacs poubelles dans lesquels ils pourront mettre toutes leurs ordures pour épauler le travail de nos équipes. Néanmoins, les agents du bureau communal d'hygiène sortent tous les jours sur le terrain pour veiller sur la propreté des rues. Ainsi, les efforts déployés par nos services et le civisme des citoyens ont permis au final de rendre nos rues et nos quartiers plus propres. Nous sommes décidés à persévérer sur cette voie jusqu'à faire de Hadjout un exemple national». Toujours dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, le premier magistrat de Hadjout souligne que 90% des artères et venelles de la ville sont actuellement goudronnées ou bien ont bénéficié d'opération de réfection. « Mis à part deux ou trois quartiers, dont les axes nécessitent des travaux de réhabilitation, à l'instar de la route du cimetière chrétien, les autres artères de la ville sont toutes en très bon état. Aussi, l'élargissement récent d'une bonne partie de l'avenue du 1er-Novembre, principale artère de la ville, a permis, non seulement une meilleure fluidité de la circulation, mais surtout de dégager de nouvelles aires de stationnement », indique le P/APC. Afin d'atténuer l'intensité du trafic routier, notamment en été, dans la ville de Hadjout, un projet de réalisation d'une voie d'évitement qui à terme ceinturera toute la périphérie de l'agglomération est actuellement en cours d'achèvement. « Le premier tronçon, reliant l'entrée est de la ville en venant de Bourkika jusqu'au niveau de la zone des activités industrielles, est mis en service. D'ici peu, on réceptionnera le tronçon qui part de ce point jusqu'à la ferme pilote en direction de Tipasa. Ce projet permettra aussi d'ouvrir une nouvelle voie d'évitement jusqu'à Tamlat. Une fois les travaux accomplis, la ville connaîtra moins de pression en terme de circulation routière, notamment en été, période durant laquelle le tafic est intense», promet-il. Au sujet des autres opérations entrant dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens, Mazouni Yacine révélera qu'un ample programme, consistant en l'amélioration et la généralisation des réseaux d'AEP, d'assainissement, de gaz de ville ainsi que de l'éclairage public à travers toutes les localités secondaire relevant de sa commune, sera achevé en 2014. « Les projets inscrit sur PCD sont adoptés et ils seront graduellement livrés d'ici à 2014», rassure-t-il. Accès au logement De l'avis même du président de l'APC de Hadjout, la crise du logement est la première préoccupation des citoyens de sa ville. « En plus des journées de réception, mon bureau est ouvert tous les jours pour recevoir les doléances de mes concitoyens. Le chômage et la crise du logement sont les deux problèmes soulevés d'une manière répétitive par eux. A ce sujet, il faut dire que nous avons enregistré quelque 5 000 demandes de logement pour une population de 53 000 habitants, soit un taux de 10% si on prend en compte l'ensemble de la population», affirme M. Mazouni Yacine. Le nombre des demandeurs de logement est nettement supérieur, si on prend comme donnée seulement le nombre de citoyens éligibles pour postuler à un logement. En effet, si on devait écarter la tranche de la population dont l'âge n'a pas atteint la majorité, nous pourrions, à l'aide d'une simple opération arithmétique, en déduire que les demandes de logement atteindraient facilement les 20%. «Tous les dossiers déposés au niveau des services de la daïra sont traités au cas par cas, les membres des commissions se rendent chez les demandeurs pour les besoins de la procédure. De ce fait, il n'y a aucune raison pour qu'un citoyen qui est vraiment dans le besoin soit écarté arbitrairement, d'une part, et, de l'autre, tout indu prétendant verra forcément son dossier rejeté », prévient-il. Outre les programmes de logements déjà réalisés et distribués, la commune de Hadjout a bénéficié de nouveaux projets touchant pratiquement toutes les formules de logements en vigueur. « Rien que pour la formule de logements sociaux, notre commune a bénéficié d'un programme de 2 000 logements. Celui-ci s'ajoute aux 398 unités de type rural et aux 400 autres de la formule AADL déjà prévus. Par ailleurs, un autre projet de construction de 250 logements participatifs est actuellement en phase d'achèvement. L'objectif visé est de répondre aux besoins exprimés en ce sens par notre population et par voie de conséquence réduire substantiellement la crise du logement chez nous. C'est un défi, certes difficile, mais néanmoins réalisable, grâce notamment au programme quinquennal du président de la République », rassure le P/APC. Selon un vice-président de l'APC de Hadjout, le problème de disponibilité d'assiettes de terrain dans le portefeuille foncier communal ne pose plus d'obstacle pour l'injection de nouveaux programmes de logements. « Avec la révision du PDAU (plan directeur de l'aménagement et de l'urbanisme), notre ville a délimité des POS devant abriter des projets de réalisation de logements, notamment à la sortie est de la commune, en allant vers Bourkika. Désormais, toutes les conditions sont réunies pour atténuer la crise du logement à Hadjout », nous confie ce responsable. (Suite et fin) Mohamed El-Ouahed