Le 20 Avril reste une date et halte historique pour la commémoration du combat identitaire pour la démocratie et la justice. Pour ce 31e anniversaire du printemps berbère, le 10 du printemps noir de Kabylie, il y avait deux marches dans la ville de Bouira. Le 20 Avril reste une date et halte historique pour la commémoration du combat identitaire pour la démocratie et la justice. Pour ce 31e anniversaire du printemps berbère, le 10 du printemps noir de Kabylie, il y avait deux marches dans la ville de Bouira. La première organisée par le RCD et la seconde par les étudiants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, le MAK. Les premiers à avoir battu le pavé de la ville de Bouira étaient les militants et sympathisants du parti de Saïd Sadi à partir de la place des Martyrs à 10h du matin. Tout au long de l'itinéraire, les quelque 300 marcheurs qui brandissaient des banderoles scandaient des slogans revendicatifs pour la constitutionnalisation de la langue et culture amazighes, mais aussi celle du CNDC pour le changement. La marche s'est terminée sans heurts au niveau du siège de la wilaya. Quelques minutes plus tard, c'était le tour des MAKistes composés essentiellement d'étudiants à battre le pavé de la ville de Bouira à partir de l'Université Akli Mohand Oulhadj, la marche a failli dégénérer lorsqu'un groupe de jeunes commençaient à jeter des pierres sur les forces antiémeutes présentes tout au long de l'itinéraire, qui n'ont pas répliqué. Le 20 Avril qui pour certains est une date commémorative de la revendication identitaire, est pour d'autres une journée de fête, de folklore et d'animation culturelle. En effet, plusieurs établissement scolaires et centres culturels ont mis en exergue un programme pour célébrer cette autre date de l'histoire de l'Algérie, essentiellement dans la région est de la wilaya où est concentrée la population berbérophone, en organisant des expositions photos, coupures de vieux journaux, ainsi que des chorales et des pièces théâtrales. En revanche, contrairement aux récentes années, la direction de la culture de la wilaya a fait l'impasse sur l'événement, heureusement qu'il y avait le salon du livre et multimédia amazigh qui a clôturé hier sa 7e édition au niveau de la maison de la culture Ali Zaamoum. Par ailleurs, toujours dans le sillage de ce double anniversaire, l'université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira a marqué l'événement en organisant avant-hier deux conférences au niveau de l'Institut des sciences. M. Adjaout