Près de 300 étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire se sont rassemblés devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique hier à Alger. En blouses blanches, ils sont venus de Blida, Tizi Ouzou et même Constantine pour faire entendre leur voix. Près de 300 étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire se sont rassemblés devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique hier à Alger. En blouses blanches, ils sont venus de Blida, Tizi Ouzou et même Constantine pour faire entendre leur voix. En dépit du mauvais temps, les protestataires étaient là pour réussir ce rassemblement, munis de banderoles où on pouvait lire : «j'assure chirurgie, soins, prescriptions et je ne suis pas docteur», «sciences médicales en colère». D'une grande détermination, rien ne semble pouvoir les arrêter. Suite à la non- satisfaction des revendications de ces étudiants, lors de la réunion nationale tenue le 17 et 18 avril, ils ont décidé de tenir ce sit-in national pour faire entendre leur voix. «Il en est rien ressorti de la réunion nationale, que des recommandations. Nous voulons des prises de décisions concrètes et non pas des promesses», précise un des membres de la coordination nationale des étudiants en pharmacie. Pour l'un des étudiants en pharmacie présent sur les lieux, il dira : «Nous voulons que les responsables prêtent attention à nos demandes légitimes» avant d'ajouter «nous sommes prêts à tout pour faire valoir nos droits», affirme-t-il. Quant aux revendications, ils demandent l'allégement des conditions d'obtention du diplôme, la reclassification des pharmaciens à la 16e catégorie au lieu de la 13 et avoir un statut particulier. Aussi, ils demandent à ce qu'une faculté de pharmacie soit créée et surtout avoir une bonne qualité d'étude et de formation et l'ouverture de postes supplémentaires au résidanat (concours d'accès à la spécialité) et l'ouverture de la spécialité pharmacie industrielle. Karima Hasnaoui