«Le mouvement enclenché depuis le 10 avril dernier doit cesser», a indiqué, hier, M. Bouazghi, le wali de Tizi Ouzou, au cours d'une conférence de presse. «Le mouvement enclenché depuis le 10 avril dernier doit cesser», a indiqué, hier, M. Bouazghi, le wali de Tizi Ouzou, au cours d'une conférence de presse. Les revendications des travailleurs, principalement la régularisation de leur situation administrative ainsi que le versement de leurs arriérés de salaires ont été prises en charge, a-t-il dit. «La situation est alarmante. La santé de la population y dépend». Samedi dernier, l'inspecteur général de la Fonction publique a paraphé le plan de gestion de ressources humaines (PGRH) pour la régularisation de la situation des 271 contractuels de la régie et de la voirie, et le Trésor public a été instruit à l'effet de procéder au versement des arriérés de salaires des grévistes. «D'ici 24 heures, les travailleurs percevront leurs dus y compris les salaires des mois précédents avec des primes d'un montant variant de 10 à 15 000 DA chacune», précise encore M. Bouazghi qui ne comprend pas toutefois «la volte-face» des représentants des grévistes qui ont promis au secrétaire général de la wilaya de reprendre le travail mardi, à l'issue d'une réunion de travail tenue au siège de la wilaya. Depuis l'entame de cette grève, le 10 avril dernier, la ville de Tizi Ouzou croule sous les ordures ménagères entassées sur les trottoirs qui attirent les rongeurs avec tous les risques de maladies qu'ils risquent de transmettre à l'homme. Depuis le début de la semaine, pas moins de 57 camions des différentes directions de wilaya ont été mobilisés pour parer un tant soit peu à la situation alarmante induite par cette grève du personnel de la voirie de l'APC de Tizi Ouzou, selon M. Bouazgui qui a fait cas de la collecte de pas moins de 2 700 tonnes de déchets ménagers jusque-là. «Un travail qui devait se faire pendant au moins 4 jours.» R. M.