La situation a dégénéré au niveau de l'Algérienne des eaux de Khenchela, dont les travailleurs observaient un arrêt de travail depuis plus de 20 jours. La situation a dégénéré au niveau de l'Algérienne des eaux de Khenchela, dont les travailleurs observaient un arrêt de travail depuis plus de 20 jours. Le retour du directeur de l'unité après une longue absence a mis le feu aux poudres. Pris à partie par le personnel, le directeur n'a dû son salut qu'à quelques sages et à l'intervention des éléments de forces de l'ordre. Comme nous l'avons déjà rapporté dans nos précédentes éditions, les travailleurs ont exigé le départ du directeur de l'unité, condition sine qua non pour reprendre le travail. Si la tutelle n'a pas tranché, les travailleurs campent sur leur position et ne jurent que par le départ du directeur. Alors que les travailleurs poursuivaient leur mouvement, le directeur qui était jusque-là absent, s'est introduit au niveau de l'agence limitrophe au siège de l'unité, ont indiqué des témoins. Selon les mêmes témoignages, le directeur est rentré au niveau de l'agence après avoir brisé une vitre et défoncé une porte. C'est le transfert d'un micro-ordinateur et d'une photocopieuse du bureau du directeur situé au siège vers l'agence qui a semé le doute chez les travailleurs. Ces derniers ont, après vérification, constaté que le directeur a voulu transférer son bureau vers l'agence pour ne pas attirer l'attention du personnel. Une dispute a mis au prise les travailleurs et le directeur. L'intervention de quelques sages et des services de police a évité le pire. Le directeur a été contraint de quitter les lieux, laissant derrière lui les travailleurs très excités. Ces derniers montrent du doigt leur tutelle, l'accusant de laisser pourrir la situation, devenue insupportable. «Le wali devrait en principe intervenir pour mettre fin au litige», a déclaré un représentant des grévistes. M. Réda