France 24, maître propagandiste par excellence, hostile aux intérêts de l'Algérie, accuse les télés libyenne et syrienne d'outil de propagande. Soit, ces deux médias sont demeurés fidèles à leur vocation ancienne, figés par la politique et l'idéologie, dans une posture dépassée par l'histoire et par l'humanité. Mais un outil de propagande, identifié comme tel est inefficace, archaïque et dépassé. France 24, maître propagandiste par excellence, hostile aux intérêts de l'Algérie, accuse les télés libyenne et syrienne d'outil de propagande. Soit, ces deux médias sont demeurés fidèles à leur vocation ancienne, figés par la politique et l'idéologie, dans une posture dépassée par l'histoire et par l'humanité. Mais un outil de propagande, identifié comme tel est inefficace, archaïque et dépassé. En revanche, les véritables outils de propagande, ce sont ceux inavoués, insidieux et crédibles de France 24, de BBC, d'Al Jazeera, d'Al Arabya et d'Al Hurra qui manipulent les masses et les opinions publiques arabes en distillant, à travers le prisme vraisemblable de la profession journalistique, une propagande qui sert les intérêts occidentaux, spéculant sur les thèmes sensibles de la démocratie et de l'humanisme pour émouvoir la rue arabe tout en lui ménageant un avenir fait de vassalité et d'inféodation. Les télévisions syrienne et libyenne sont de mauvais outils de propagande, alors que les médias occidentaux et leurs relais arabes sont des machines de propagande, de désinformation et de manipulation professionnelles et efficaces. Lorsque vous choisissez de couvrir un fait très valorisant survenu dans un certain pays, ignorant à longueur d'année les sujets qui fâchent dans ce même pays, et que, selon la même logique, mais inversement, vous agissez vis-à-vis d'un autre pays, c'est que derrière cette propension à la «discrimination journalistique», il y a une volonté, d'une part de servir, et d'autre part de nuire. C'est cela qui définit aujourd'hui les médias occidentaux et leurs relais inféodés qui se réclament tous singulièrement de la démocratie. F. N.