Attendu depuis une année, le double album de Takfarinas est, depuis hier, dans les bacs. Rendant hommage aux parents et… au chaâbi, l'artiste, toujours fidèle à ses références musicales, nous sert, ici, deux opus forts «où la recherche n'est pas négligée et où les orchestrations sont subtiles». Attendu depuis une année, le double album de Takfarinas est, depuis hier, dans les bacs. Rendant hommage aux parents et… au chaâbi, l'artiste, toujours fidèle à ses références musicales, nous sert, ici, deux opus forts «où la recherche n'est pas négligée et où les orchestrations sont subtiles». Comptant onze chansons, l'album «Lwaldine» nous engage sur la voie de la sagesse, de la nostalgie, de l'humilité ou de l'exil. Ces thèmes, puisés de notre quotidien et de nos valeurs profondes, sont traduits par des textes gorgés de poésie et servis par la voix exceptionnelle de Tak. Dans «Incha-Allah», les fans de Takfarinas pourront se délecter avec dix autres titres. Si certains sont festifs et «sont destinés à égayer les jeunes», d'autres, par contre, s'avèrent être de purs moments de bonheur et d'évasion, avec, en prime, cette reprise de la très célèbre «Ne me quitte pas» de Jacques Brel, revisitée à la sauce Tak. Résultat de trente années de travail, ce double album signe l'amorce d'un nouveau tournant dans la belle carrière de l'artiste. A écouter sans modération. Hassina A.