La société de gestion des participations des ports (SGP-Sogeports) envisage la réalisation au cours de cette année de plusieurs ports secs relevant de l'ensemble des ports commerciaux, a-t-on appris lundi auprès de cette société. La société de gestion des participations des ports (SGP-Sogeports) envisage la réalisation au cours de cette année de plusieurs ports secs relevant de l'ensemble des ports commerciaux, a-t-on appris lundi auprès de cette société. Ces futures infrastructures seront destinées aux ports d'Alger, de Annaba, d'Arzew (Oran), de Béjaïa, de Djendjen (Jijel), de Ghazaouet (Tlemcen), de Mostaganem, d'Oran, de Skikda et de Ténès (Chlef), a-t-on précisé de même source. Ces projets sont inscrits au programme du secteur des transports ainsi que celui de la Sogeports, a indiqué la même source qui n'a pas donné d'autres détails sur les lieux d'implantation de ces ports et les délais de leur réalisation. Le port d'Alger compte déjà un port sec implanté à Rouïba et géré par la société publique Algérian containers services (ACS). Deux autres ports secs, rattachés au port de la capitale, seront opérationnels prochainement, l'un sera géré par l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL) et l'autre par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Espaces situés à l'extérieur des enceintes portuaires pour le groupage et la distribution de marchandises, les ports secs ont des fonctions correspondant à celles d'un port maritime et comprenant des services de dédouanement. Ils comprennent des installations pour la manutention des conteneurs et des marchandises en vrac, des regroupements de sociétés s'occupant du transport de marchandises (transitaires, expéditeurs et transporteurs) et la fourniture de services connexes (inspections douanières, paiement de taxes, liaisons bancaires...). Les experts préconisent de déplacer vers l'intérieur du pays ces espaces trop proches, selon eux, de la bande littorale, en vue de générer une activité économique et faire naître des centaines voire des milliers d'emplois directs, à l'intérieur du port, et indirects dans les secteurs des banques, des assurances, des douanes et du transport terrestre. L'accomplissement des formalités nécessaires (documentaires et autres) dans ces installations contribuerait à décongestionner les points de passages frontaliers et la réduction des retards dans les ports, ce qui induirait une baisse des coûts de transaction pour les exportateurs et les importateurs. Les ports secs pourraient aussi promouvoir le développement des PME spécialisées dans l'industrie manufacturière par la création de services à valeur ajoutée tels que l'emballage, l'étiquetage et le stockage ainsi que la transformation des importations et des exportations. Ils jouent également le rôle d'interface entre transports maritimes et transports terrestres, entre réseaux ferroviaires et réseaux routiers. R. E.