La gestion des projets de recherche et les conditions de réalisation des mémoires de magister et de doctorat ont constitué samedi, à Annaba, les axes des travaux d'un 1er colloque des jeunes chercheurs en sciences humaines. Initiative de la faculté des lettres, des sciences humaines et sociales, ce colloque, ouvert à tous les étudiants en magister et doctorants de la faculté, désireux de faire connaître leurs recherches et d'en débattre avec leurs collègues, constitue une occasion pour les enseignants et les étudiants de discuter des problèmes liés à la conduite des affaires pédagogiques et des projets de recherches scientifiques, ont souligné des organisateurs. Cette rencontre vise également à sensibiliser sur l'importance de la recherche scientifique au sein de l'université et sur la libération des initiatives des jeunes chercheurs en développant leur esprit de créativité, a-t-on ajouté. Répartis en ateliers de travail, les participants ont soulevé les problèmes auxquels se heurtent les projets de recherche académique, notamment ceux liés à certaines spécialités telles les sciences de la communication, la psychologie et les sciences sociales et humaines, a-t-on noté. Des jeunes chercheurs inscrits en post-graduation ont évoqué, dans ce contexte, des difficultés entravant leur travail scientifique «à cause de l'absence d'une documentation spécialisée et d'un soutien matériel» ainsi que du manque d'intérêt de la part de l'environnement vis-à-vis de la recherche scientifique, a-t-on également observé. Les participants avaient auparavant suivi deux prototypes de projets de recherche scientifique au double plan de la problématique et de la méthode de travail. Ces deux prototypes de projets sont intitulés «les difficultés pédagogiques et scientifiques de l'enseignant universitaire» et «la cause féminine de la femme dans le discours musulman moderne». Agence