Deux informations presque passées inaperçues méritent, à mon avis, d'être commentées d'autant qu'elles sortent carrément de l'ordinaire. Que ce soit en haut ou en bas, au sommet ou au bas de l'échelle, des trucs pas orthodoxes se déroulent dans notre football. Jamais vus ailleurs. Deux informations presque passées inaperçues méritent, à mon avis, d'être commentées d'autant qu'elles sortent carrément de l'ordinaire. Que ce soit en haut ou en bas, au sommet ou au bas de l'échelle, des trucs pas orthodoxes se déroulent dans notre football. Jamais vus ailleurs. C'est pourquoi notre football ne ressemble pas à celui pratiqué dans les autres pays. Il a un goût un peu particulier du fait qu'il soit toujours pimenté par des actes abracadabrants ou extravagants. On va commencer par le haut pour éviter que le ciel nous tombe sur la tête puis on descendra au bas de l'échelle où il se passe des bizarreries typiquement algériennes. Avant le coup d'envoi du match MCO-ASO, les joueurs Djediat et Benatia en sont venus aux mains. Normal puisque cette scène est monnaie courante dans nos stades, mais où ça grince, c'est quand l'arbitre, Abid Charef a «fermement» conseillé aux responsables des deux équipes de retirer les noms de ces joueurs de la feuille du match sous peine de se voir exclure durant le match. Comble de l'ineptie, les deux équipes ont obtempéré et répondu favorablement aux injonctions de cet arbitre. Ce n'est pas fini puisque même en bas, le football tourne au ridicule. Supporters et dirigeants de Rouissate, du côté d'Ouargla, ont organisé un sit in devant le siège de la ligue locale pour contester la désignation du stade Omnisports de cette ville pour abriter le match MB Rouissate-CR Béni Thour. Comble de la bêtise, la ligue a promis de se pencher sérieusement sur la question et de le faire jouer à Rouissate. Ce ne sont là que deux exemples qui illustrent l'état dans lequel se trouve aujourd'hui notre football. Mais on va tout de même terminer par une autre information plutôt hilarante. Alors que le MCA peine dans le championnat, son coach Zekri répète à qui veut bien l'entendre qu'il est le n°1 en Algérie. A donner l'envie de fermer les yeux pour ne plus regarder les mascarades sur nos terrains de football et boucher les oreilles pour ne plus en entendre parler. Assem Madjid