Retour en arrière. Fin mai 2010, à l'issue de l'assemblée générale tenue à la salle Benbadis (ex-UP), les membres de l'association optent pour la création d'une société sportive par actions (SSPA), se mettant ainsi en conformité avec les nouveaux statuts décidés par les responsables du football national lors d'un conseil interministériels, tenu deux mois auparavant. Retour en arrière. Fin mai 2010, à l'issue de l'assemblée générale tenue à la salle Benbadis (ex-UP), les membres de l'association optent pour la création d'une société sportive par actions (SSPA), se mettant ainsi en conformité avec les nouveaux statuts décidés par les responsables du football national lors d'un conseil interministériels, tenu deux mois auparavant. Cependant, l'effervescence allait vite céder le pas au désarroi au sein de la famille clubiste et pour cause : à quelques semaines du début du premier championnat professionnel de l'histoire de l'Algérie, le doyen des clubs de l'Est n'avait pas de président élu, pas de grosses pointures recrutées, et surtout pas de bailleurs de fonds notables, prêts à s'engager dans la toute nouvelle aventure professionnelle ! Le flou persistera jusqu'au début août où à la faveur d'une AG houleuse, l'actionnaire Yacine Fersadou fût intronisé à la tête du club amateur à la place du décrié Ounis, et désignera dans la foulée le sulfureux Mohamed Boulhabib (dit Soussou), un autre membre du conseil d'administration de la SSPA comme seul responsable du volet sportif. Ce dernier réussit à conserver l'ossature de l'équipe, et les contacts tout azimut qu'il entreprit débouchèrent sur le recrutement de quelques «gloires» tombées en désuétude, à l'image de Yacef, Zemit et Hammadou, et d'un staff technique local composé d'El Hadi Khezzar et de Noureddine Bounaâs. Bref, les nouvelles n'étaient pas très réjouissantes pour les supporters clubistes qui espéraient beaucoup plus de l'administration, cependant, les premières journées du championnat allaient vite conforter les administrateurs du club dans leurs choix : le CSC version 2010-2011 démarrera en trombe la compétition en battant respectivement le CR Témouchent, le MSP Batna, l'USM Bel-Abbès et le RC Kouba. Les résultats positifs continuèrent d'être enregistrés et les Vert et Noir seront champions d'hiver en capitalisant 29 points à l'issue de la quinzième journée. Autre statistique remarquable, le record d'invincibilité du jeune gardien Daïf, lequel comptant autant sur son talent que sur la solidité de la défense clubiste, notamment, la charnière centrale composée des expérimentés Kabri et Lemaïci, qui parviendra à garder sa cage vierge durant 810 minutes, et ne tombera que face à l'USB lors de la dixième journée. Le coach Khezzar, en réussissant l'amalgame entre les jeunes expérimentés et en instaurant une discipline de fer, il a su monter une équipe compétitive et surtout d'une équipe dotée d'une redoutable efficacité. Même si le beau jeu n'est pas toujours au rendez-vous, le CSC parvient toujours à s'en sortir en engrangeant des points. Plus, l'équipe semblait totalement hermétique aux problèmes administratifs faisant partie du quotidien du club avec des déclarations fracassantes, vraies et fausses démissions, conférences de presse parallèles, et dépôt de plaintes tout azimut. Lors de la phase retour, les coéquipiers du ressuscité Yacef continuèrent sur leur lancée en étrillant le CRT par quatre buts à un, cependant, le non-déroulement de la rencontre face au MSPB vaudra aux deux équipes, la défalcation d'un point et le CSC se fera dans la foulée accrocher à domicile par l'USM Bel-Abbès. L'équipe arrivera néanmoins à se reprendre et à ramener deux nuls de l'extérieur (RC Kouba et AB Merouana) tout en gagnant par un score net à domicile (3 à 0 contre le SA Mohammadia). Le derby contre le MO Constantine fut sans doute un tournant : les rumeurs d'arrangement du match aidant, le score vierge sur lequel s'était terminé ce dernier a suscité l'ire des supporters lesquels s'en étaient pris à tout le monde, aussi bien aux dirigeants, joueurs qu'au staff technique. La pression alla crescendo et le nul à domicile enregistré face à au poursuivant, le CA Batna en l'occurrence, alla coûter sa place au coach El Hadi Khezzar, lequel fut poussé à la sortie par un Boulhabib pourtant démissionnaire. Ce dernier savait pertinemment que l'intransigeant coach des Vert et Noir n'allait pas accepter le retour dans l'effectif de Hammadou, un joueur qu'il a lui-même libéré lors de la trêve hivernale pour insuffisance technique. Ceci dit, l'équipe ne connaîtra pas de grand chamboulement vu que c'est à l'adjoint Bounaâs qu'a échu la barre technique, et parions que le CSC, cuvée-2011, mené par le métronome Zemit, sera intronisé champion de l'exercice en cours et retrouvera la saison prochaine sa place naturelle parmi l'élite. H. Issam A voir n Sport+ : Basket-ball à 19h25 n Sport+ : Boxe française à 21h15