Soutien n Lors de la dernière réunion directoire - Djsl, les pouvoirs publics semblent appuyer la démarche de Rachid Marif dans sa quête d'amender les statuts du club. D'ailleurs, l'homme fort du Doyen opte pour l'élection d'un nouveau président et d'aller vers une société sportive par actions. Cette démarche qui a reçu l'aval des différents courants du Mouloudia d'Alger, réunis le 22 avril à la caserne des pompiers du Hamiz sur invitation de Rachid Marif, président d'honneur, mais démissionnaire, de l'association El-Mouloudia, a été approuvée par la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (Djsl) d'Alger. En effet, Nazha Chikhaoui, la Djsl, a donné son accord pour la feuille de route arrêtée par les membres du directoire et présentée par M. Ketrandji. Une démarche que conteste énergiquement Abdelkader Drif, l'ancien président du MCA,qui ne cesse, lui, d'appeler à la légalité depuis la rétrocession du club en 2001 à l'association El-Mouloudia. Drif estime que seule l'assemblée générale du MCA, version Djouad, est légale et capable de redonner la légitimité au club. «Il est inacceptable qu'il puisse exister un club avec deux entités : l'une sous l'égide de Sonatrach, regroupant treize sections sportives, et régie par la loi algérienne sur les associations sportives, et de l'autre une association d'essence culturelle gérant une section football et qu'on appelle également MCA. C'est un cas unique au monde», martèlera Drif, hier en s'exprimant sur les ondes de la Radio nationale (Chaînes I et III). Il qualifiera les initiateurs des prochaines assemblées générales de guignols et invite Mme Chikhaoui à respecter la légalité en se rapprochant du MCA présidé par Djouad. Ce qui n'est pas du tout l'avis de Rachid Marif qui œuvre pour la tenue d'une assemblée générale extraordinaire le 20 mai prochain pour la révision des statuts du club et qui sera suivie d'une autre élective pour désigner le nouveau président du Mouloudia d'Alger. Le projet de Marif, si on peut l'appeler ainsi, ne s'arrête pas là, puisqu'il est prévu la création d'une Société sportive par actions (Sspa), comme le permet désormais la loi sur l'éducation sportive et les sports, et dont les textes d'application sont toujours attendus. L'idée de la Sspa à peine lancée que des rumeurs courent sur la participation de tout actionnaire désireux de faire partie du conseil d'administration du MCA qui serait fixée à 40 millions de dinars comme un minimum. Pour Khaled Adnane, qui s'est exprimé sur ce sujet, mais sans pour autant donner le moindre chiffre, le MCA ne peut se suffire désormais des subventions et de l'argent des sponsors pour renflouer ses caisses et fonctionner. La Sspa lui donnera l'autonomie souhaitée et lui permettra d'avoir une assise confortable pour faire face à tous les besoins. Cette option est également une façon pour barrer la route aux opportunistes ou autres personnes venant se sucrer ou se faire un nom sur le dos du Doyen, sans mettre la main à la poche. Pas de retour à la Sonatrach Selon nos sources, Mohamed Djouad, le président du MCA version Sonatrach, est catégorique : pas de retour de la section football sous le giron de l'entreprise pétrolière. Mohamed Djouad, qui défend la position de sa hiérarchie à ce sujet, se dit prêt à changer de nom pour les 13 autres sections sportives qu'il gère, chose que contestent certains préférant une solution médiane entre les deux avec la création d'une société par actions et dont Sonatrach serait actionnaire, histoire de préserver les autres disciplines d'élite que compte depuis 30 ans le Doyen. Le groupe de Messaoudi inéligible ! l On apprend que le Dr Messaoudi, Chaâbane Louanès et Kamel Longar, qui faisaient partie de l'ancien comité directeur du club, ne pourraient être éligibles pour la prochaine assemblée générale élective pour n'avoir pas pu présenter les deux bilans (moral et financier) des saisons 2004/2005 et 2005/2006, tous les deux rejetés par le commissaire aux comptes du club. C'est ce qu'a confirmé me Hamani, membre revenant du directoire lors d'une intervention radiophonique.