Au pays des droits de l'homme, au pays des valeurs sacrées de la République, on ne s'empêche pas de verser dans un jeu sadique. On ne s'empêche pas d'écraser, mépriser, humilier, tromper et broyer tous ces étrangers attirés par ce «bel Eldorado». Au fait, les pierres des différents édifices peuvent encore témoigner des gouttes de sueur et de sang de cette masse des travailleurs émigrés qui ont bâti ce pays. Précisant à l'occasion que c'est cette «race caviar» qui est à l'origine de ce déni. C'est ce qu'on est tenté de croire lorsqu'un Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, convoque les préfets des 20 départements accusés de ne pas assez expulser ! Allez, expulsons, expulsons joyeusement les êtres humains comme de la vermine, n'est-ce pas ? On attire les malheureux de toute la planète par les mirages d'une société dite d'abondance, soi-disant opulente, exactement comme les papillons par la lumière, et quand ils sont là, dans ce «bel Eldorado», on leur envoie de l'abject ou les flics, et c'est parti pour les charters après un séjour en centre de transit sans bagages mais avec des enfants apeurés et traumatisés pour le restant de leurs jours ! Et voilà, en substance, la patrie des DROITS DE L'HOMME, une terre d'accueil. Avec un «saint-Sarkozy» blanc comme neige, on n'en doute pas. Ses preuves ? Il les a déjà faites avec ses premières mesures vis-à-vis de l'émigration, en tant que ministre de l'Intérieur, et maintenant avec sa «démocratie irréprochable», etc. L'étranger devient alors le malfaiteur, voire même une calamité. Et pourquoi ? Parce que son seul crime est d'avoir cru à ce «beau monde» de «liberté et de démocratie». Outre ces étrangers, le jeu vis-à-vis de ses concitoyens ne manque pas également d'hypocrisie et de traîtrise. Et quand j'ouvre mon Yahoo, je trouve de belles publicités pour des offres de crédit ! Comme si les ménages ne croulaient pas sous les crédits ! Voracité des banques oblige, ces sociétés-là ne lâchent pas de sitôt ! De vraies sangsues ! Pas moyen de s'en débarrasser ! On a beau ignorer les publicités, les retourner aux frais de l'expéditeur, ou tout simplement protester, rien n'y fait, les citoyens sont bombardés à l'image des Irakiens par les Américains et demain, peut-être, les Iraniens par les Yankees et les Français sur décret de Sarkozy qui ne résiste pas à la tentation d'avoir un leadership, ne serait-ce qu'européen. C'est à cause de ces rapaces-là que tant de familles sont surendettées, et aux Etats-Unis, ruinées et sans toit ! Aujourd'hui, les familles sont sacrifiées à l'appétit des financiers, comme les salariés à la cupidité des actionnaires ! Pour ces derniers, le profit doit être de 25%, sans travailler, s'il vous plaît, et au nom de cette nouvelle idéologie plus insidieusement pernicieuse que tous les régimes totalitaires ! Et au nom du sacro-saint profit financier, on dégraisse les individus, on les dépouille ! Et tout cela pour augmenter les profits d'une minorité de profiteurs ! C'est vraiment ce modèle «démocratique» qu'on cherche à exporter au monde entier ? Les peuples n'en veulent pas, et ils ont raison ! Pourquoi vouloir leur imposer cette prétendue liberté ! Et que penser d'une société qui va chercher dans le ventre de leur mère les futurs délinquants pour s'en protéger ? Jusqu'où ira-t-on les traquer ? Avant la conception ? Vous voyez d'ici les familles à problèmes interdites de naissance, obligées d'avorter ? On y viendra, avec des hommes comme saint-Sarkozy, soyez en sûrs ! Une société avec d'un côté des ghettos minables de pauvres, et de l'autre, des ghettos de riches ultra-protégés contre la racaille, la vermine qui n'a pas réussi ! En d'autres termes, des riches qui mangent des galettes à base de pauvres ! (Suivra)