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L'armée comme exutoire
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

L'agitation politico-médiatique née de la nouvelle dynamique de dialogue initiée par le président de la République a donné lieu à des discours de plus en plus audacieux et subversifs, relayés par une certaine presse, stigmatisant plus ou moins ouvertement l'institution militaire.
Plusieurs titres s'y emploient à travers des débats insidieusement préparés, sur fond de polémique sur cette mystérieuse bavure militaire d'Azazga qui sert de tremplin aux détracteurs traditionnels de l'Algérie en ces temps de «rébellion». Les mêmes voix qui, il y a quelques années, appelaient à l'intervention de l'armée pour «sauver la République», voire même pour «déloger» un président élu, se découvrent aujourd'hui une âme de «démocrates impénitents» pour juger que l'armée «doit quitter le champ politique, pour permettre l'instauration d'un système démocratique.» Car pour ces nouveaux apôtres de la démocratie, la place qu'occupe actuellement l'armée dans la décision politique – mais que personne ne définit – constitue un obstacle pour la mise en place d'une démocratie pérenne en Algérie. C'est la leçon qu'un politologue britannique vient nous prodiguer en estimant, dans un forum de débat organisé à Alger, en compagnie d'Abdelhamid Mehri, que «l'armée algérienne ne doit pas fournir des prétextes aux puissances étrangères d'intervenir». L'ancien secrétaire général du FLN et ex-signataire des accords de Sant'Egidio avec le FIS, lui, a toujours prôné la mise à l'écart de l'armée, en donnant l'illusion que la classe politique algérienne est assez mûre pour diriger le pays et asseoir un ordre démocratique et prospère. Certains partis opposés à la politique du président de la République, instruits par leurs errements passés, et dans une périlleuse tentative de se redessiner un avenir, s'appliquent depuis quelques mois à s'en prendre à l'armée. Comme c'est le cas du chef du RCD qui ose qualifier – sans le moindre mea culpa – l'armée algérienne de «violente» et d'«inculte», après avoir longtemps épousé l'approche la plus «éradicatrice» et appelé, notamment, à l'intervention de cette armée pour arrêter le processus électoral de 1992 et empêcher l'instauration d'un Etat théocratique. On est donc passé d'une vision extrême à une autre : d'un interventionnisme à tous crins, à l'effacement total devant les prédateurs. Cela dit, un débat sur le rôle de l'armée dans la vie nationale doit être lancée, mais en tenant compte des réalités du pays et des intérêts suprêmes de la nation. L'ANP demeure une institution dont la tâche, fixée par la Constitution se limite à la défense de l'intégrité territoriale du pays et du caractère républicain de l'Etat. Comment imaginer en effet qu'elle accepte de courir ce risque – celui de ne plus être garante de la Constitution – alors que l'intégrisme islamiste constitue toujours une menace permanente pour la République ? Sur ce point, il faut souligner que deux éminents juristes, qu'on ne peut soupçonner de cultiver un esprit militaro-putschiste, Miloud Brahimi et Farouk Ksentini, ont récemment plaidé pour la consécration de ce principe dans les prochains amendements de la Constitution. Mais aucun parti démocrate ne les a appuyés. S'agissant des compétitions électorales, l'ANP a eu à assumer ses responsabilités. L'état-major s'est, à plusieurs reprises, déclaré incapable d'assumer de nouveaux coups de force pour asseoir un pouvoir par essence illégitime. Ce fut le cas en 2004. Elle l'avait fait une fois, en 1992, lorsque la déferlante islamiste menaçait réellement la république dans ses fondements. Enfin, on se demande pourquoi cette nouvelle campagne contre l'armée algérienne, à ce moment précis où la guerre civile en Libye l'oblige à rester mobilisée tout au long des frontières avec ce pays, pour assurer la sécurité du territoire, et à un moment où l'engagement de l'Algérie dans lutte antiterroriste dans la région du Sahel est jugé irremplaçable.

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