L'Algérie s'est dite, dimanche, par la voix de son ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, disposée à réaliser les principaux objectifs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) relatifs à l'élargissement de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. «Nous sommes disposés à réaliser les principaux objectifs de l'AIEA, qui consistent à accélérer et élargir l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la paix, la santé et la prospérité à travers le monde», a déclaré M. Yousfi, cité par un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines. Le ministre s'exprimait à l'ouverture de la 22e réunion du groupe de travail AFRA (accord intergouvernemental régional de coopération pour la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaire), qui se tient à Alger. «L'Algérie, l'un des principaux fondateurs de cet instrument, a toujours contribué au programme de développement technique de l'AIEA à travers l'AFRA», a souligné le ministre lors de cette réunion à laquelle ont pris part les coordonnateurs nationaux de 38 Etats membres de cet instrument juridique régional et des représentants de l'AIEA. La réunion, organisée par le Commissariat à l'énergie atomique (Comena) en collaboration avec l'AIEA, permettra de donner une nouvelle impulsion à la promotion des applications techniques et scientifiques de l'énergie nucléaire dans les domaines importants comme l'agriculture, les ressources en eaux, la santé et la préservation des ressources naturelles, a affirmé le ministre. «L'Algérie, qui a toujours démontré son engagement en faveur de l'amélioration de la coopération, est persuadée qu'elle va contribuer à relancer la Coopération sud-sud», a-t-il dit en lançant un appel aux pays non membres à rejoindre l'AFRA pour renforcer la coopération régionale. De son côté, le président de l'AFRA, le Nigérian Franklin Osaisa, a insisté sur «les bonnes relations de coopération entre l'AFRA et l'AIEA pour réaliser des projets régionaux d'application de l'énergie nucléaire dans des domaines permettant de répondre aux besoins des populations africaines en matière de santé, de ressources en eau et d'énergie». Créée en 1990 par trois pays africains, dont l'Algérie, l'AFRA compte aujourd'hui 38 pays membres. Au programme de cette réunion, figurent l'évaluation des activités des commissions de gestion de cet accord durant l'année 2010 et l'examen des projets de coopération régionale programmés dans diverses applications nucléaires, selon le communiqué du ministère. Les participants vont également discuter et approuver le nouveau programme bilatéral 2012-2013, a ajouté la même source.