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La mécanique entre la débrouille et la pièce contrefaite
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Jusqu'à peu, si vous tombiez en panne, mieux valait vous trouver à Bordj Bou Arréridj. Car, selon le précepte «être au bon endroit au bon moment», les mécaniciens bordjiens attendaient le client... au bord de la route, prêts à changer une roue, à recharger une batterie... Installés à tous les coins de rue et de la ville, ils peuplaient de leurs établis chaque parcelle publique ou privée de la ville.
C'est un garage à ciel ouvert. Il suffit de se promener quelques minutes dans les quartiers de Koucha, Lagraphe, Châabat El Far, 12 Hectares… pour les voir. Tous ces hommes, souvent vêtus d'un bleu de travail, ont les mains noircies de graisse. A Bordj Bou Arréridj, chaque parking a son mécano, électricien auto et tôlier. Aux quatre coins de la ville, on travaille sous les capots. Lui, on l'appellera El Djamie. Une vidange à faire, la courroie de distribution à changer ou un moteur à réparer. Aucun problème, il répare tout. Un vrai pro. Mais beaucoup moins cher que le garagiste du coin. Et du travail, il en a. Sept jours sur sept, il travaille, El Djamie. Il faut dire que les voitures des habitants du quartier ne sont pas d'une toute première jeunesse. Et la feuille du contrôle technique est bien chargée. Alors, il répare. « Il faut savoir se débrouiller », confie un habitant. « J'achète ce qu'il me faut dans un magasin de pièces détachées. Mais j'ai 30 % de remise au moins sur la main d'œuvre chez El Djamie et quelquefois, en modifiant ou en réparant la pièce, on arrive à économiser plus que la moitié », ajoute un autre voisin. « La pièce modifiée ou réparée est mieux qu'une pièce de rechange made in Taiwan », a-t-il ajouté. D'ailleurs, El Djamie n'accepte pas ce genre de pièces dans son garage. « Une pièce contrefaite représente un danger pour votre sécurité et celle des automobilistes. Ces pièces peuvent aussi présenter un risque pour l'environnement, elles ne garantissent pas l'absence de matières dangereuses interdites pour votre santé et pour l'environnement », dira-t-il. « L'absence de traçabilité de ces pièces est un risque supplémentaire que vous prenez en les achetant et en les installant sur votre véhicule. Des incidents peuvent intervenir à tout moment, mettant en danger la vie du conducteur, de ses passagers mais également celle des autres automobilistes », ajoute-t-il. Selon lui, ces pièces sont moins chères parce que les contrefacteurs ou les revendeurs de ces pièces ne respectent pas les normes d'homologation imposées aux constructeurs par la réglementation internationale, ils ne respectent pas la qualité des matériaux déterminés par les cahiers des charges du constructeur. « Ils se moquent de la fiabilité du produit qu'ils commercialisent, de votre sécurité, de celle de vos proches et des usagers de la rou-te », rappelle-t-il. En plus, la durée de vie des pièces de contrefaçon est souvent plus courte que celle des pièces d'origine. A moyen terme, elle entraîne donc un surcoût lié à des remplacements plus fréquents. Devant l'ampleur du phénomène, les pouvoirs publics ont du mal à agir seuls, indiquera-t-il, soulignant qu'il faut en plus de la sensibilisation sur les dangers, réduire l'écart des prix entre les deux produits.

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