Le secteur de la culture dans la wilaya de Saïda est plongé dans une véritable léthargie, a-t-on au niveau des différentes infrastructures culturelles. Les établissements culturels de la ville n'offrent en ce mois de Ramadhan aucun programme susceptible de permettre aux habitants de se divertir après une journée de canicule et de jeûne. La maison de la culture, qui reste ferme le soir après la rupture du jeûne, est désormais un lieu fantomatique étant donné l'absence totale de toute activité culturelle et artistique. Ni conférence, ni pièce de théâtre, ni gala ne sont organisés au ce lieu censé abriter des activités culturelles, alors que chaque année, elle subit des opérations de réfection nécessitant des sommes faramineuses. Ainsi, l'atelier de l'informatique est constamment fermé, et les internautes sont obligés de se rendre les cybercafés qui, d'ailleurs, sont peu nombreux, et où la connexion est souvent rompue en plus des coupures d'électricité. Le théâtre régional, quant à lui, est carrément fermé en ce mois de Ramadhan et aucune pièce de théâtre n'a était donnée. Il existe aussi trois salles de cinéma, le cinéma Dounyazade, l'ex-Vox (El-Merdja) et celui d' Aïn El-Hadjar (7 km au sud du chef- lieu de la wilaya ) mais elles sont fermées depuis des décennies. La première salle appartient à l'APC de Saïda, la deuxième, censé pourtant abriter le club de cinéma, des malfaçons ont été constatées après les travaux de réfection qu'elle a subies. Le secteur de la culture dans la wilaya de Saïda bénéficie chaque année d'une enveloppe financière conséquente pour la réalisation, notamment, de bibliothèques communales. Pis encore, la nouvelle bibliothèque de wilaya reste fermée à ce jour à cause d'une histoire rocambolesque de vol de ses équipements informatiques.