«L'inéluctable conscience d'un peuple, c'est la culture, elle est l'âme et le miroir d'une nation.» La culture est quelque chose de très vaste, elle est synonyme de savoir. Elle est en outre multiple : chaouie, kabyle, bédouine, châabie, targuie, sahraouie, âsrie mais elle demeure une culture algérienne ouverte à toutes formes d'expression. L'Algérie était aux yeux du savant Ibn Khaldoun la capitale culturelle du Maghreb. Il va sans dire que la wilaya de Boumerdès n'a pas dérogé à la règle. En effet, Hamidou Hamid, directeur de la culture, a élaboré un riche programme varié artistiquement et culturellement en collaboration avec les maisons de la Culture et de la jeunesse implantées sur le territoire de la wilaya de Boumerdès, notamment dans les daïras de Dellys, Boumerdès, Bordj Menaïel, les Issers ainsi que dans les communes de Chabet El-Ameur et Beni Amrane qui ont vu une animation riche et variée durant les soirées du mois sacré. Des troupes folkloriques se sont produites durant les soirées, du madih, du théâtre, des sketches. Sans omettre les chanteurs Mohamed Raoui, Nadia Benyoucef, Rachid Balik, la troupe Anouar, le groupe Elouasle, Malik Haddare, Hassiba Abderraouf, Sid Ali Lekam, Samir Toumi, Kamal Farès, Fathi El Koubi, Mohamed Rabah, Bouarrab Merzak, Mohamed El Lmraoui, Dahmane Derriche, Nasser Mokdad, Assma Djermoune, Nourdine Allam, Ahmed Chergui, Hasnaoui, Sana Moussa de la Palestine, Farid Hadhri, Boualem Boukacem, Bachaisse Boualem et divers groupes spécialisés dans le madih dini, et le conférencier le Pr Bonatéro. Hamidou Hamid a peaufiné un programme riche et varié d'animation culturelle à travers les communes de la wilaya de Boumerdès. Certaines villes ont vécu des ambiances bon enfant qui ont égayé la population. Le théâtre monologue n'a pas été en reste, et c'est le comédien Malik Haddar qui a égayé les soirées du rire dans les centres culturels de Boumerdès, Bordj Menaiel, Chabet El Ameur, les Issers, des spectacles organisés en collaboration avec la Direction de la culture de la wilaya de Boumerdès. Le spectacle du comédien Malik Haddar fut l'un des moments forts partagés avec un public différent qui a su répondre par un silence lors de ses interprétations et des tonnerres d'applaudissements à la fin de chaque monologue. Pour Hamidou Hamid, l'objectif était donc de combattre l'acculturation, chose encouragée par le gouvernement qui se veut être à l'écoute de la jeunesse par l'implantation de maisons de la culture et de la jeunesse sur la majeure partie du territoire national. Sans toutefois manquer de citer les bibliobus, les cinébus et spectacles ambulants pour atteindre les contrées les plus lointaines du pays. Sur ce point, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, veille au grain et à ce sujet le jugement de plusieurs auteurs étrangers s'est maintes fois confirmé. Marcel Emerit disait : «L'Arabe en 1830 savait lire et écrire. Après un demi-siècle de colonisation, il croupit dans l'ignorance.» Annales 1960). Les maisons de la culture ont pour mission de susciter la culture alors pour cela nous dirons à M. Hamidou Hamid grand bravo et bonne continuité.