La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) a organisé, le 19 septembre, un atelier dédié au calcul intensif. Divers secteurs socioéconomiques et des chercheurs ont pris part à cette rencontre dans le but de faire un choix sur le système le plus approprié. «Il faut que l'Algérie se rattrape dans ce domaine», a déclaré le directeur général de la DGRSDT, Hafid Aourag, dans son allocution d'ouverture de ces travaux tenus au niveau du Cerist (Centre de recherche sur l'information scientifique et technique). En effet, mettre en place un tel système national d'une grande performance permettra de donner une grande impulsion au secteur de la recherche en Algérie et peut être dans les années qui suivent utile au secteur industriel public et privé. L'Algérie veut pour le moment, via 12 établissements universitaires en plus du Cerist, acquérir un centre de calcul intensif afin de favoriser le domaine de la recherche. L'entreprise Bull, installée en Algérie depuis 1953, était présente avec ses spécialistes pour expliquer l'importance des centres du calcul intensif et les avantages qu'ils peuvent apporter aux différents domaines, notamment la recherche, l'industrie, les hydrocarbures, les finances, la défense et la médecine. Ses cadres ont aussi présenté les différents projets que l'entreprise a accompagné dans plusieurs pays, notamment leur expérience du projet IFERC au Japon en 2011. Bull, le leader mondial, accompagne ses clients à partir de la conception des systèmes jusqu'à leur installation et leur mise en marche. Ses spécialistes veillent sur la durabilité du matériel fourni pour un assurer une meilleure qualité de services. Il y lieu de noter que «le calcul intensif ou le HPC (High Performance Computing), comme le présentent les organisateurs, est un ensemble de techniques et de moyens (ordinateurs, logiciels et expertise) destinés à traiter des applications complexes (simulations, conception et calcul scientifique...) en faisant appel à des ordinateurs spécialisés dans le traitement rapide de gros volumes de données numériques». Le directeur des programmes marketing chez Bull, Ahcene Latreche, a exposé, lors de son intervention, sa vision pour un projet national que l'Algérie pourra adopter. Selon lui, le budget de tels projets est estimé en fonction des ambitions des Etats.