L'Etat voleur juif est donc en train de s'approprier les gisements de gaz naturel et de pétrole qui se trouvent au large du Liban et de la bande de Gaza. La prospection et l'exploitation ont été confiées à un consortium «international» composé d'entreprises israéliennes et d'une compagnie américaine à capitaux juifs, Noble Energy, dont le PDG est le sioniste Charles D. Davidson, membre de l'American-Israel Friendship League et de nombreuses autres organisations de ce genre. C'est le principe même de la «coopération internationale» judéo-juive telle qu'elle se pratique dans tous les domaines, principalement en politique. Comme le font très justement remarquer certains analystes, la manne pétrolière est une raison de plus pour bloquer la mise en place d'un Etat palestinien : «Reconnaître cet Etat signifierait reconnaître la souveraineté palestinienne sur une grande part des réserves énergétiques dont Israël veut s'emparer. C'est surtout à cette fin [empêcher la reconnaissance] qu'a été lancée la guerre de 2008-2009». «Les réserves appartiennent dans une mesure notable aussi à l'Autorité palestinienne. Selon la carte établie par l'US Geological Survey, il s'avère que la majeure partie des gisements de gaz (60 % environ) se trouve dans les eaux territoriales et dans le territoire de Gaza. L'Autorité palestinienne en a confié l'exploitation à un consortium formé de British Gas et Consolidated Contractors, une compagnie basée à Athènes de propriété libanaise, dans laquelle l'Autorité détient un quota de 10 %.» «Deux puits, Gaza Marine 1 et Ghaza Marine 2, sont déjà prêts mais ne sont jamais entrés en fonction. Tel-Aviv, en fait, a rejeté toutes les propositions, présentées par l'Autorité palestinienne et par le consortium, d'exporter le gaz en Israël et en Egypte. Les Palestiniens possèdent donc une grande richesse qu'ils ne peuvent cependant pas utiliser.» Au moment donc où l'Autorité palestinienne médite les deux fameuses questions du siècle : «Pourquoi le loup a-t-il mangé l'agneau ? Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?», du côté sioniste on ne chôme pas. Les hordes sont sur tous les fronts. Pendant ce temps, le Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas n'ont pas encore réglé leurs comptes dans l'attente de la formation d'un gouvernement provisoire commun en attendant la tenue d'élections (présidentielle et législatives) dans un délai d'un an. Vague impression de déjà vu... Etant donné que rien ne peut se faire sans le consentement d'Israël, on ne voit pas très bien l'intérêt d'un tel accord. Personne ne peut sortir de Gaza, personne ne peut circuler entre le ghetto et la Cisjordanie, plusieurs ministres «sortants» croupissent toujours dans les bagnes israéliens. Dans ces conditions une «réunification» des territoires palestiniens n'aurait qu'un seul effet immédiat : le retour des pires collabos pro-sionistes à Gaza avec l'aide de Tel-Aviv. (A suivre)