Une mission du Centre national d'étude et d'analyse appliquée aux populations (CENEAP) conduite par Mehdi Saâd Eddine, œuvrant pour le compte du Conseil national économique et social (CNES) et sur instruction de son excellence le président de la République, doit se déployer dans 38 wilayas dans la perspective de réaliser un audit approfondi sur la gouvernance locale. Après la wilaya de Guelma, la mission s'est entretenue mercredi dernier à la salle des délibérations de l'APW avec les journalistes et correspondants locaux, en seconde séance, après la nationale effectuée avec l'exécutif. Après que M. Mehdi et la délégation l'accompagnant eurent tour à tour expliqué l'objectif de la mission qui consiste en un mot en l'écoute, un effort d'écoute, de concertation en vue d'amasser le plus grand nombre de suggestions et d'avis sur la gouvernance. Un objectif qui vise en fin de parcours et de l'échéance de la fin de l'année l'élaboration d'un projet sur la question, dont les contacts se poursuivraient pour «certains» aux niveaux régional et national. L'orateur évoquera trois principes directeurs qui, dit-il, doivent s'articuler sur douze axes à même d'assurer une gouvernance efficace, transparente, dans l'éthique, la durabilité, les droits et, enfin, l'obligation de rendre des comptes. Pour leur part, les hommes de la presse ont posé un certain nombre de questions sur leur statut, la relation avec l'administration, les sources d'information et les moyens d'y accéder, et enfin la condition d'exercer le métier loin de la rétention, des manipulations, des menaces et des pressions, afin d'activer dans une ambiance acceptable. Le code de l'information a été évoqué et dénoncé dans tous ses contours. D'autres points ont été également soulevés concernant le code communal qui réduit l'initiative de l'élu. Nombre d'orateurs ont félicité la cellule de communication de la wilaya qui joue un rôle parfait dans la distillation de l'information, tout comme ils n'ont pas caché leurs initiations aux séances de l'APW, et à certaines rencontres des instances élues et locales. Ils ont néanmoins insisté sur l'ouverture des sources à tous les niveaux pour un libre accès à l'information. L'homme de presse est à la fois témoin, mais aussi acteur et animateur actif dans le développement et la gouvernance, doit, a-t-il été relevé en substance, jouir de la meilleure condition pour y contribuer de la manière la plus efficace. La bonne gouvernance passe indéniablement par le débat contradictoire, la liberté d'informer. Que celle-ci soit démocratique, transparente et aussi ouverte à la participation citoyenne qui est au cœur de toute préoccupation.