La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a indiqué vendredi à Alger que les membres de la coordination de l'Entente internationale (EIT), réunis à Alger les 5 et 6 octobre 2011, ont relevé l'existence d'une «dynamique sociale exceptionnelle» en Algérie du fait de la «combativité continue» des travailleurs algériens. «Une dynamique sociale exceptionnelle existe en Algérie où la situation est d'une certaine manière différente de ce qui se passe dans le monde, puisqu'il n'y a pas de plan d'ajustement structurel, ni de politique d'austérité ou même d'offensive brutale contre les droits et acquis des travailleurs et du peuple en général», a indiqué Mme Hanoune dans une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de la réunion de la coordination de l'EIT. La secrétaire générale du PT a souligné que la coordination, qui regroupe des organisations du mouvement ouvrier mondial, a pris connaissance des luttes des travailleurs algériens et des résultats de la dernière tripartite, notamment l'augmentation du SNMG de 20%. A ce propos, les membres de cette même coordination considèrent, selon Mme Hanoune, que ces acquis «sont à contre- courant de ce qui se passe en Europe et aux Etats -Unis où une offensive cible les salaires, les retraites et les travailleurs». Ils considèrent, également, que la réaction des travailleurs et des retraités algériens qui ne sont pas satisfaits et réclament plus est «l'expression de leur combativité» qui est «partie intégrante de la combativité des travailleurs dans le monde». Mme Hanoune a indiqué, par ailleurs, que la coordination, constituée lors de la conférence mondiale de novembre 2010, a fait part de sa disposition à contribuer à la préparation d'une conférence d'urgence à Alger «contre les guerres d'occupation, l'ingérence dans les affaires internes des pays et en défense de l'intégrité et la souveraineté des nations». Il s'agit, à travers cette conférence, de réaffirmer, a dit Mme Hanoune, «la volonté des travailleurs de défendre leurs nations et l'ensemble des conquêtes sociales arrachées». Le deuxième coordinateur de l'Entente internationale, M. Daniel Glucrstein a, de son côté, affirmé que l'état d'esprit des travailleurs, en général, est en train de changer et que la situation qui prévaut en Algérie n'est pas la même à travers le monde. Il a expliqué que les travailleurs sont confrontés dans les autres pays à des plans «brutaux» et «sans précédent» menaçant de disparition la souveraineté des nations. Il a toutefois relevé que l'élément dominant dans tous les pays c'est la volonté des travailleurs et des jeunes de «ne pas se laisser détruire et de trouver les moyens de combat et de la mobilisation comme c'est le cas en Grèce et aux Etats-Unis». M. Glucrstein a dénoncé, d'autre part, les interventions militaires étrangères sous l'égide de l'Otan partout dans le monde, notamment en Libye. Concernant la question palestinienne, la coordination et par delà les positions de chacun sur la solution à ce drame, a déploré la politique des grandes puissances qui contribue à «prolonger et aggraver l'oppression et l'injustice qui frappent le peuple palestinien» et leur silence face à la poursuite de l'implantation de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. Elle a réaffirmé, enfin, que pour le peuple palestinien «aucune solution démocratique n'est possible, sans la reconnaissance de son droit imprescriptible, à son unité et donc le droit au retour de tous les réfugiés (palestiniens) chez eux». Il s'agit, à travers cette conférence, de réaffirmer, a dit Mme Hanoune, «la volonté des travailleurs de défendre leurs nations et l'ensemble des conquêtes sociales arrachées». Le deuxième coordinateur de l'Entente internationale, M. Daniel Glucrstein a, de son côté, affirmé que l'état d'esprit des travailleurs, en général, est en train de changer et que la situation qui prévaut en Algérie n'est pas la même à travers le monde. Il a expliqué que les travailleurs sont confrontés dans les autres pays à des plans «brutaux» est «sans précédent» menaçant de disparition la souveraineté des nations. Il a toutefois relevé que l'élément dominant dans tous les pays c'est la volonté des travailleurs et des jeunes de «ne pas se laisser détruire et de trouver les moyens du combat et de la mobilisation comme c'est le cas en Grèce et aux Etats-Unis». M. Glucrstein a dénoncé, d'autre part, les interventions militaires étrangères sous l'égide de l'Otan partout dans le monde, notamment en Libye. Concernant la question palestinienne, la coordination, et par delà les positions de chacun sur la solution à ce drame, a déploré la politique des grandes puissances qui contribue à «prolonger et aggraver l'oppression et l'injustice qui frappent le peuple palestinien» et leur silence face à la poursuite de l'implantation de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. Elle a réaffirmé, enfin, que pour le peuple palestinien «aucune solution démocratique n'est possible, sans la reconnaissance de son droit imprescriptible, à son unité et donc le droit au retour de tous les réfugiés (palestiniens) chez eux».