Placé sous le signe «le palmier dattier : bilan de 50 années de travaux, quelle recherche pour sa préservation ?», le premier symposium international sur la phoeniciculture a été inauguré, hier, par Sid-Ahmed Feroukhi, SG du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à l'INRA, sis à Alger. Au programme de ce regroupement de chercheurs et experts venus de 17 pays étrangers d'une durée de 2 jours, plusieurs communications scientifiques sur la recherche pluridisciplinaire en zones arides. Le but de cette rencontre étant de faire connaître les résultats de plusieurs années d'études sur les variétés de palmier dattier appelées communément cultivars et faire le point du programme de recherche. M. Chehat, le DG de l'Institut national de recherche agronomique en Algérie a souligné à la cérémonie d'ouverture que cette rencontre doit être une pierre marquante et l'aboutissement de 50 années de travaux, et représente un nouveau point de départ pour accélérer la recherche et obtenir des résultats. Le palmier dattier est le pivot d'une agriculture qui a montré ses capacités de produire pour les populations des milieux arides et semi-arides. Il faut assurer, dit-il, les techniques et les cultivars pour que ces systèmes soient opérationnels et permettent d'améliorer les conditions de vie des populations de ces régions. Les préoccupations liées aux techniques de culture, la mécanisation, la maîtrise de l'eau, les maladies telles que le Bayoud et la feuille cassante, la commercialisation et la valorisation du palmier dattier font partie d'un programme national. Ce dernier sera validé le 6 décembre prochain par un atelier de l'INRA, présidé par l'Algérie, pour être introduit aux instances financières. Ce programme d'envergure est le leitmotiv des chercheurs qui devront se partager les tâches et responsabilités, précise M. Chehat, pour relever le défi du développement de cette filière, une vraie responsabilité à assumer. L'Algérie se soucie à préserver et améliorer ses espèces. M. Feroukhi, le second du département ministériel de l'agriculture, se préoccupe de la durabilité de ces cultures et exhorte les présents à faire le bilan tout en se posant de nouvelles questions car, dit-il, l'oasis traditionnelle est en transition et qu'il faudrait l'accompagner. Il faudrait adapter le temps de la recherche, dit-il, au temps de la réalité du terrain pour donner un nouveau sens sur le plan social et économique, développer le lien, le pérenniser et répondre à la diversité. Le vice-recteur de l'USTHB fait savoir que l'Algérie étant classée 1ère à l'échelle du Maghreb avec ses 6 à 10 millions de palmiers.