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Economie algérienne et perspectives de la coopération dans le cadre euro-maghrébin
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 11 - 2011

« Le Maghreb et l'Afrique seront ce que leurs peuples et les responsables voudront qu'ils soient»
Je voudrais au préalable remercier vivement Eric Le Boulch, président-directeur général de CM-CIC Securities, et M. Guillaume Angue, directeur général adjoint, responsable du Développement stratégique et de la recherche globale pour leur aimable invitation à laquelle j'ai été très sensible mais surtout pour l'organisation de cette importante rencontre. Comment ne pas souligner, au préalable, ce constat en ce mois de novembre 2011 : les Etats-Unis rétrogradés courant 2011 par la plus importante agence de notation, la Grèce dans la tourmente, l'Italie après avoir été rétrogradée sous surveillance du Fonds monétaire international, sans compter l'Espagne, le Portugal et l'Irlande, la France sous surveillance des agences de notation, tout cela dans un contexte de crise politique du fait que les principaux pays sont à la veille d'élections ne pouvant pas prendre des décisions structurelles, voilà la situation de l'économie mondiale. La crise d'endettement du passage de la crise bancaire 2007-2008 à la crise d'endettement des Etats actuellement, des USA et de l'Europe qui totalisent selon les statistiques du FMI pour 2010, environ 50% du PIB mondial pour une population de 880 millions d'habitants, la dette publique nette représente environ 44 % du PIB mondial. Le cas de la Grèce qui ne représente que 2% du PIB européen est donc un épiphénomène du fait de la faiblesse de son PIB, encore que sa résolution soit urgente pour éviter la contagion. Le cas le plus grave est l'Italie (sept fois le PIB grec), et à un degré moindre l'Espagne du fait de l'importance de leur PIB. Le monde caractérisé par l'interdépendance des sociétés, avec l'apparition de nouveaux acteurs économiques devant assister à une nouvelle reconfiguration géostratégique entre 2015/2020 avec l'apparition des pays émergents. Cette situation mondiale préoccupante interpelle à plus d'un titre tant l'Afrique, le Maghreb que l'Algérie insérée dans l'économie mondiale tant à travers leurs exportations, leurs importations et pour certains pays de leurs placements à l'étranger. La synthèse de mon intervention sera précédée par un préambule situant l'Algérie au sein de l'économie mondiale dans la crise actuelle. Ensuite elle s'articulera en trois parties interdépendantes : les indicateurs macro-financiers, les indicateurs macroéconomiques de l'économie algérienne entre 2008/2011,évoquant le cadre juridique de l'investissement et enfin les perspectives de la coopération algéro-française dans le cadre euro-méditerranéen avant de conclure par l'urgence d'une amélioration de la gouvernance politique et d'entreprise solidaires. I- Les indicateurs macro-financiers 1.- Evolution des réserves de change et système financier Les réserves de change, richesse virtuelle, moyen et non facteur de développement, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007, 138,35 milliards de dollars en 2008, 147,2 milliards en 2009, 157 milliards de dollars fin 2010 et à 175 milliards de dollars le 1 juillet 2011, allant vers fin 2011 à 180 milliards de dollars USD avec une projection du FMI de 210 milliards de dollars fin 2012, l'Algérie disposant d'environ 175 tonnes d'or. L'Algérie, selon le rapport du FMI d'octobre 2011, a, en parallèle, maintenu un très faible degré de dette totale à 3,8 mds de dollars en 2009 qui devrait baisser à 2,8 mds en 2010 et à 2,2 mds en 2011. La dette extérieure de l'Algérie ne représente que 2% du PIB en 2011 et devrait reculer encore à 1,7% en 2012. La moyenne de la dette extérieure dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA est de 25,5% du PIB, les plus fortement endettés étant le Bahreïn et le Koweït, avec respectivement 148% et 70% du PIB. Il s'ensuit que, contrairement à ce qui passe en Europe où les banques se recapitalisent, le système bancaire algérien est en surliquidités, n'arrivant pas à transformer le capital argent en capital productif, la Bourse d'Alger étant embryonnaire. Ni Sonatrach, ni Sonelgaz, ni une grande entreprise privée comme Cevital n'étant cotée en Bourse, la société privée Alliance Assurance a été une exception. Après plus de 10 années d'ouverture, le marché bancaire algérien, selon le rapport de la Banque d'Algérie, de 2009 se compose de six banques publiques et de quatorze banques privées, mais ne devant pas confondre l'importance du nombre de banques privées actives en Algérie, puisque 90% du financement de l'économie algérienne dont 100% secteur public et plus de 77% secteur privé, se fait par les banques publiques avec une concentration au niveau des actifs de plus de 39% au niveau d'une seule banque, la BEA, communément appelée la banque de la Sonatrach. Seulement 10% du financement de l'économie sont pris en charge par les banques privées, avec une concentration de plus de 52% pour les actifs pour trois banques mais précision de taille avec un taux de profit largement supérieur aux banques européennes et maghrébines. Selon le rapport de la Banque d'Algérie, le taux de profitabilité des banques étrangères a été d'environ 28% pour l'année 2008 encore que ce taux a été ramené entre 2009-2010 à une moyenne de 24%. D'une manière générale, les banques doivent recourir aux instruments de reprise de liquidités de la Banque d'Algérie qui sont rémunérés à des taux inférieurs à 2% alors que si elles prêtaient aux secteurs économiques, le taux dépasserait 7%. La liquidité des banques, qui était estimée à 2 800 milliards de dinars (28 milliards d'euros) à fin 2008, s'est contractée d'environ 10% en 2009, avant d'augmenter de nouveau en 2010. Cette surliquidité est alimentée par l'importance des dépôts du secteur des hydrocarbures, l'augmentation de la collecte de l'épargne des particuliers, qui se développe à un taux moyen proche des 20% au cours des dernières années, stimulée à la fois par les injections de revenus des plans de relance publics et par une bancarisation de l'économie en progrès rapide. (Suivra)

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