Le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani a animé ce dimanche la réunion consultative des ministres de l'Environnement africains, préparatoire aux négociations sur les changements climatiques qui se tiennent à Durban en Afrique du Sud. Cette réunion intervient en vue de mieux préparer l'Afrique pour un meilleur engagement à Durban et de supporter auprès des autres groupes de négociations la plateforme africaine d'Alger sur les réchauffements climatiques actualisée à Bamako 2011. Organisée sous forme d'atelier, la dite réunion a permis aux ministres et aux négociateurs africains de faire des échanges et de développer une stratégie commune. Le débat a porté essentiellement sur : le contexte politique, économique et scientifique et les questions et priorités stratégiques pour les Etats africains, également, sur la position commune africaine réitérée à Addis Abeba en 2011 par le comité ad hoc des chefs d'Etats et de gouvernements sur les changements climatiques (CAHOSCC) et les résultats convenus par les ministres africains à la quatrième session extraordinaire de la Cmea à travers la déclaration de Bamako. Il y a aussi les questions découlant des négociations visant la mise en œuvre de la convention de l'ONU sur le climat et le protocole de Kyoto et la position africaine sur chacune de ces questions. Ajoutant à cela, la configuration de résultats éventuels des négociations, leur association potentielle pour obtenir une solution globale ainsi que les positions possibles, les stratégies et les résultats qui soient acceptables pour l'Afrique et pour la planète en général. Selon le document présenté à Durban, en Afrique du Sud, par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), de l'ONU, la température moyenne de la dernière décennie (2002-11), «supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme» est la plus élevée, jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010. Après une année 2010 record, l'année 2011 est à ce stade la «dixième plus chaude à l'échelle du globe» depuis le début des relevés en 1850, mais surtout la plus chaude en relation avec un épisode «La Nina», un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, ajoutant à cela, la banquise arctique qui connaît sa deuxième plus faible étendue, mais son plus faible volume jamais observé. Selon l'OMM, les activités humaines sont les principaux facteurs dans le réchauffement de la planète.