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Jeu trouble dans la basse-cour
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 12 - 2011

«Retenez-moi ou je fais un malheur ! » semble dire Erdogan dont le gouvernement s'est mis, depuis quelques mois, dans la situation du bravache incapable de dépasser le stade des invectives pour user de ses poings.
Et de fait, le Premier ministre turc est bien parti pour se retenir longtemps encore. Parce qu'il sait trop bien qu'une guerre, même limitée, avec la Syrie aurait des conséquences nuisibles pour Ankara, tant avec les fractions armées kurdes qu'avec l'Iran et même la Russie, et surtout qu'elle le fragiliserait politiquement à l'intérieur de son pays, toute l'opposition turque contestant fermement son attitude vis-à-vis de Damas. Un peu plus tôt dans la semaine, le gouvernement turc avait fait savoir qu'il ne tolérerait aucune attaque contre son voisin à partir de son territoire. C'est pourtant ce qui semble s'être passé mardi 6 novembre : selon le gouvernement syrien, ses forces armées ont repoussé une tentative d'infiltration de «35 terroristes armés» venus de Turquie. Et le lendemain matin, selon des témoignages d'habitants de la région, de nouveaux tirs sont intervenus dans la zone frontière. De son côté, l'«Armée syrienne libre» a confirmé des combats dans la zone frontière, tout en démentant que ses hommes aient agi à partir de la Turquie. La seule question qui vaille, c'est de savoir ce que veut exactement Erdogan qui contrôle, de l'aveu même du journaliste du Figaro Georges Malbrunot, l'ASL, du moins son état-major établi en Turquie. Il est donc douteux qu'un commando ASL puisse franchir la frontière syro-turque à l'insu des services turcs et sans leur autorisation. Quand on sait aussi, avancent certaines sources, que la Turquie a apparemment accueilli sur son sol des agents de la CIA, de la DGSE et du BND allemand pour former les troupes de l'ASL, on est amené à se demander quelle déclaration d'Erdogan on doit croire, celle du lundi, celle du mardi, celle du mercredi ? Sans doute garde-t-il l'ASL comme un fer au feu, un instrument de pression vis-à-vis de Damas. Dans quel but ultime ? Se poser en «parrain» politique d'un hypothétique gouvernement post-Bachar ? Ou, plus vraisemblablement, s'offrir, via l'ASL, sa petite guérilla anti-syrienne qu'on réactiverait quand le besoin s'en ferait sentir ? Dans tous les cas, il s'amuse à un jeu dangereux. Ou l'on fait la guerre, ou l'on négocie. Pour ne se décider à aucun choix clair, le Premier ministre turc, qui se rêvait en Bismarck, ou en Metternich, ottoman, risque de se retrouver dans la peau d'une sorte d'«aboyeur» géopolitique, enfermé dans sa surenchère verbale. A moins que Sarko se pointe à l'horizon.

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