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Adhésion de la Russie à l'OMC, et l'Algérie qui est observateur depuis 1987 ?
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 12 - 2011

En nous en tenant aux pays en voie de développement, après des poids lourds du continent Afrique, le Nigeria et l'Afrique du Sud, ou des petits pays comme le Tchad, le Niger ou le Togo, la majorité des pays arabes pétroliers, sans compter la majorité des pays de l'Amérique du Sud dont le Brésil et le Venezuela, l'Asie avec l'Inde, l'Indonésie et la Chine, cette dernière ayant adhéré à l'OMC en 2001, voilà un autre fondateur du communisme qui adhère à l'OMC, la Russie, une adhésion approuvée le 15 décembre 2011 par le groupe de travail ad hoc de l'OMC.
Un des éléments d'achoppement des négociations, outre l'importance de la sphère informelle, est la dualité du prix du gaz pour des unités destinées à l'exportation, qui fausserait la concurrence internationale, l'argument du ministère de l'Energie postulant que ce prix couvre le prix de revient n'ayant pas convaincu à ce jour, notamment les USA et l'Europe. En cas d'adhésion, les produits pétroliers, principalement les carburants, ne pourront plus bénéficier de prix brut à l'amont inférieur aux prix internationaux. L'accord insiste sur l'ouverture à la concurrence du marché des services énergétiques qui concernent toutes les activités, de l'exploration jusqu'à la mise à la disposition du produit au consommateur, en passant par la production et le transport. L'environnement considéré comme un bien collectif est un domaine privilégié de coopération, l'objectif étant la préservation des équilibres écologiques, exigeant de mettre en place des normes de qualité de plus en plus strictes, l'Algérie devant s'engager à mettre progressivement en œuvre les différentes recommandations des chartes sur l'énergie et l'environnement. Evoquer uniquement la situation mono-exportatrice ne tient pas la route, les principaux pays de l'OPEP étant déjà membres de l'OMC. L'adhésion ou pas à l'OMC dépendra grandement des rapports de force internes (donc politiques) et surtout d'une réelle volonté de clarification de la trajectoire future d'une libéralisation maîtrisée de l'économie algérienne pour une efficacité économique couplée avec une profonde justice sociale évitant cette concentration excessive du revenu national au profit d'une minorité rentière et donc une lutte efficace contre la corruption qui pend une proportion dangereuse. Ceci n'est pas une question de lois déjà nombreuses mais de pratiques sociales renvoyant à l'urgence d'une gouvernance rénovée L'ensemble de ces contraintes, imposées tant par les accords d'association que de l'OMC pourront-elles arrimer l'économie algérienne à l'économie mondiale et jouer le rôle d'un important facteur d'entraînement du développement économique et du progrès social ? C'est que la nouvelle politique économique algérienne devra mieux articuler le jeu du marché et l'action de l'Etat fondamental en tant que régulateur dans son rôle d'encadrement macroéconomique et macro-social, au sein d'un espace équilibré et solidaire, le défi étant l'arrivée massive sur le marché du travail de millions de jeunes dans les deux prochaines décennies. La question qui se pose alors est celle de la possibilité de modifier le régime de croissance pour atteindre un double objectif, aujourd'hui apparemment contradictoire : d'une part, créer les emplois nécessaires, d'autre part, améliorer la compétitivité internationale tout en distribuant davantage de revenus, notamment par le canal de la productivité des facteurs. C'est que la structure productive actuelle rend la croissance volatile et soumise aux chocs externes, la ressource financière, l'importance des réserves de change n'étant pas synonyme de développement. La position extérieure de l'Algérie reste dominée par la faiblesse inhérente à sa spécialisation dans les hydrocarbures, (faiblesse de la production et les exportations hors hydrocarbures moins de 2% du total, donc marginales, et à l'intérieur de ces 2%, les demi-produits ferreux et semi-ferreux représentant plus de 60%), n'ayant pas de prise sur ses propres comptes extérieurs, qui ne dépendent que des cours du pétrole/gaz et du taux de change du dollar, le PIB par habitant évoluant de manière chaotique. Disposant d'une richesse naturelle éphémère, celle-ci étant amenée à s'épuiser, l'Algérie doit à la fois préserver cette ressource pour les générations futures et progressivement trouver des sources de revenus différents. Il s'ensuit que les niveaux de croissance nécessaires pour entraîner une amélioration significative de la situation, estimés à 8/9% par an jusqu'en 2015/2020, semblent difficiles à atteindre à court terme. Pourtant, la concrétisation des réformes, étant dans cette interminable transition depuis 1986, (neutralisation des rapports de force autour de la distribution de la rente qui permet une cohésion sociale fictive), par une meilleure gouvernance et visibilité dans la démarche, menée avec détermination et pragmatisme, devrait permettre à l'Algérie, du fait de ses potentialités et de sa situation géographique, de jouer le rôle de pays pivot au niveau de la région, passant d'ailleurs par l'intégration maghrébine au sein de l'Afrique du Nord et l'orientation de son appareil économique vers son espace social naturel qui est l'Afrique. Sans cette réorientation, il ne faut pas vendre des utopies comme ces anciennes déclarations de responsables gouvernementaux reprises avec fracas par la télévision officielle ENTV, que l'Algérie serait membre de l'OMC en 2009, puis autre déclaration en 2010. Or, force est de constater que l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce de l'Algérie qui est observateur depuis le 3 juin 1987 n'est ni pour 2012 ni pour 2013. (Suite et fin)

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