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«L'adhésion à la Zale est en fait un pas en arrière pour l'Algérie»
Bachir Messaitfa, économiste :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 31 - 03 - 2010

Rencontré en marge de la conférence-débat sur la Zone arabe de libre-échange (Zale), organisée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP), l'économiste Bachir Messaitfa a estimé que l'Algérie a adhéré tardivement à la Zale et gagnerait mieux en adhérant à des unions économiques qu'aux zones de libre-échange.
Dans cet entretien, il plaide pour des souplesses au profit des entreprises algériennes pour pouvoir se développer. Les stratégies sectorielles doivent avoir des programmes pratiques qui répondent aux besoins des entreprises.
Après 15 mois d'adhésion à la Zale, comment évaluez-vous son impact sur l'Algérie ?
L'Algérie a adhéré à la Zale dans le même contexte qui a prévalu en 2005, lors de la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'Union européenne. C'est-à-dire les entreprises n'étaient pas préparées pour l'ouverture. L'Algérie n'exporte réellement que 300 millions de dollars hors hydrocarbures.
Le reste représente des déchets ferreux et non ferreux. Nous avons déjà alerté sur le fait que les conditions actuelles ne permettent pas à l'Algérie d'adhérer aux systèmes commerciaux internationaux. Elle peut, par contre, conclure des accords de partenariat.
Sur le plan économique, l'adhésion à la Zale est en fait un pas en arrière pour le pays. Les résultats de cette adhésion sont la baisse des exportations et la hausse des importations. En l'absence de certificats d'origine, la suppression des droits de douane ne profitent qu'aux pays hors la Zale puisqu'ils bénéficient des exonérations pour faire transiter leurs produits vers des pays comme l'Algérie. Nous avons été piégés par ce contrat.
Quelles sont, à votre avis, les solutions à entreprendre pour protéger la production nationale de la concurrence déloyale ?
L'Algérie pourra entreprendre plusieurs types de mesures : administratives ou techniques, comme l'exigence du certificat d'origine. Pour les mesures administratives, elle pourra prendre des mesures antidumping, prévues dans les accords internationaux, comme l'OMC.
Que pensez-vous de la future adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce ?
L'Algérie a échoué dans son accord d'association avec l'UE et dans son adhésion à la Zale. Alors, avec l'OMC ! Nous payons les erreurs des politiques nationales visant à soutenir l'outil de production national hors hydrocarbures. Que deviennent la stratégie industrielle, les assises de la PME, la stratégie du secteur agricole.
Hormis le secteur des hydrocarbures, qui enregistre des résultats probants, le secteur économique ne réalise pas de résultats signifiants.
Malgré l'existence de plans directeurs des différents secteurs, les entreprises algériennes continuent à souffrir des entraves administratives et bancaires. Un programme quinquennal pour les entreprises est nécessaire pour accompagner les opérateurs économiques, avec la fixation des objectifs clairs à respecter.


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