Une forte explosion a secoué le quartier Al-Midane à Damas faisant au moins 25 morts et plus de 50 blessés dont plusieurs se trouvent dans un état grave, ont indiqué des sources sur place. La majorité des victimes sont des membres des service de sécurité et des citoyens innocents, a ajouté la source. Des restes et des lambeaux de chair humaine jonchaient sur le sol du lieu de l'attentat, ont déclaré des citoyens sur plusieurs canaux d'information. Selon les mêmes informations, un «kamikaze» s'est fait exploser dans le quartier Al-Midane, situé à proximité de l'école de Hassane Al-Hakim. Cet endroit toujours peuplé connaît une circulation active. Les autorités ont dénoncé un acte criminel et ignoble commis par des terroristes, ennemis du peuple, ont-ils déclaré. Ce n'est pas le cas de l'opposition, qui montre du doigt comme d'habitude le pouvoir en place, l'accusant d'être derrière cet attentat. Cet attentat intervient au moment où les membres de la Ligue arabe continuent leur mission en Syrie. Une mission que le chef militaire des rebelles a qualifié d'échec, l'appelant à déposer le dossier sur la table du Conseil de sécurité. En un mot, l'opposition voulait une intervention étrangère à l'exemple de la Libye. Ecoutons le colonel Assad, qui intervient à partir de la Turquie : «Nous souhaitons que la Ligue arabe se désiste et permette à l'ONU, la plus habilitée à trouver des solutions, d'assumer la responsabilité. Nous, et le peuple syrien, sommes pour le transfert du dossier à l'ONU car les Arabes ne sont capables de prendre aucune décision réelle sur la Syrie.»