Il est étonnant que le Premier ministre de Turquie se découvre soudain des sujets à l'émotion face aux massacres qui ont été commis contre des peuples arabes. Il déterre ainsi le génocide de la colonisation française en Algérie et il propose à son hagard allié Sarkozy de «consulter son père à ce sujet. S'il ne sait pas qu'il y a eu un génocide, il peut consulter son père qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940, il aura beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie», C'est à l'évidence une superbe marque de sympathie que cet infatué de l'islam témoigne à l'égard de notre pays. Pourtant cela ne l'aurait jamais effleuré si les députés français n'auraient pas adopté une proposition de loi qui pénalise le génocide des arméniens commis en 1915 par les Turcs. On voit bien que nous sommes invités à nous égarer dans les lointains méandres de l'histoire. En la patrie de la liberté et de la légalité on ne se contente pas des atrocités commises à travers les siècles mais on va jusqu'à insulter des mémoires pour de bas calculs électoralistes. Franchement on se demande ce que peut réellement signifier pour Sarkozy le génocide arménien qui remonte presque à un siècle. Ce politique aux comportements et aux ridicules mimiques qui ternissent la France ordonne jusqu'à ce jour ses atroces expéditions contre des peuples démunis. Cela a été le cas en Côte d'Ivoire pour quelques tonnes de cacao, en Libye pour s'accaparer des richesses pétrolières et actuellement contre la Syrie pour la protection d'Israël, sa lointaine arrière patrie qui s'estime menacée par l'Iran. Alors que fait dans tous ces massacres le génocide arménien ? Malheureusement, il est difficile de ne pas retenir la complicité active de cette girouette d'Ankara que Sarkozy et ses autres compères ont bloquée pour orienter les rafales vers ses anciens alliés en Libye et, pire encore, contre son voisin de palier la Syrie. Il faut abattre ce voisin fautif de continuer à constituer un front imprenable pour le 49e Etat de l'Amérique et proche de l'Iran où la bombe atomique semble avoir été découverte comme elle le fut en Irak. Décidément les agitations politicardes du sieur Tayyip (Où l'Islam a-t-il enfanté cet étrange matricule nominatif ?) illustrent parfaitement cette boutade qui dit «la politique est la basse préoccupation des esprits médiocres». Mais même s'il est brillant, il ne doit pas oublier qu'il ne sera jamais un ami d'individus comme Sarkozy et consorts. Ce qui nous importe le plus est qu'il ne doit surtout pas oublier que les martyrs de l'Algérie n'ont jamais besoin de traîtres avocats criminels, alliés de cette OTAN qui les a massivement massacrés. Il a déjà assez de responsabilités pour lesquelles il doit répondre. Devant Dieu et les hommes, les crimes de Misrata et hier seulement l'attentat commis à Damas ne lui seront pas pardonnés. Quant à l'Algérie, si le nain de Paris doit consulter son père, Erdogan doit interroger la mémoire de ses ancêtres. Notamment celle du Dey Hussein qui sans résistance a vendu l'Algérie aux envahisseurs français. Dès les aurores du 5 juillet 1830, il avait annoncé sa capitulation permettant aux colonisateurs d'entrer à Alger. Sans verser une seule goutte de sang. C'est ainsi que commencera le génocide algérien. C'est ainsi que laissant un pays décimé dans ses vaillants résistants, dans son histoire, dans ses valeurs et jusque dans sa culture, votre aïeul emportant une fortune monumentale s'était réfugié chez les koufars. Ceux-là auxquels vos stupides querelles opposent et qui vous autorisent à souiller la révolution de l'Algérie et la mémoire de ses héroïques Martyrs.