Des informations fraîches communiquées par la gendarmerie d'El-Tarf font état de l'arrestation de deux trafiquants d'armes, capturés ces dernières 48 heures dans un barrage dressé au chef-lieu de la commune d'El-Ayoun. Les éléments de la gendarmerie ont appréhendé dans un barrage une voiture suspecte à bord de laquelle deux personnes qui faisaient du trafic d'armes à feu. Après une fouille minutieuse du véhicule, il a été découvert une kalachnikov et quelques centaines de cartouches de fusils de chasse, les malfaiteurs ont été arrêtés sur place, a-t-on appris de sources sécuritaires. Sur la base de renseignements, la police de son côté a frappé fort grâce à une perquisition qui a permis une saisie de deux fusils de chasse et 300 cartouches dissimulées chez des trafiquants habitant la wilaya d'El-Tarf qui ont été présentés devant le parquet dernièrement. Il faut rappeler qu'au mois de novembre dernier, un réseau de trafiquants d'armes à feu fut neutralisé au port de Annaba par les services de la douane qui ont, durant une fouille des passagers venant de France à bord du bateau El Djaïr 2, appréhendé un immigré qui était en possession d'une arme à feu avec quelques minutions. Il avait tenté de les faire introduire en Algérie. L'individu dont l'identité reste inconnue, originaire semble-t-il d'une wilaya de l'Est, avait été arrêté par la police pour un interrogatoire. Devant cet acte, les brigades de police et de la douane ont multiplié leurs opérations de contrôle au niveau du port afin de pas laisser échapper d'autres infiltrations que ce soit drogue , arme, argent, or , souligne-t-on. Cette opération réussie vient juste après celle qui a eu lieu il y a quelques jours avant dans la localité de Sidi Salem, distante de 5 kilomètres de Annaba quand les éléments de la gendarmerie relevant de la section des recherches ont reçu des informations sur deux personnes qui sont impliquées dans le trafic d'armes légères notamment des pistolets. Agissant sur informations, les enquêteurs ont alors réussi à mettre hors d'état de nuire ces deux trafiquants en possession de deux pistolets dans cette localité populaire, a-t-on appris. A ce sujet, il faut signaler que partout dans la ville de Annaba à chaque coin des rues, nous avons remarqué chez de nombreux marchands au noir, la vente incroyable de toutes sortes d'armes banches de fabrication chinoise. Une variété d'armes impossibles à imaginer sont mises en vente durant la période de l'Aïd El Adha,sur les trottoirs de la rue Emir Abdelkader avec des centaines d'étals de vente de couteaux à crans d'arrêt et autres genres d'armes tranchantes ainsi que des sabres très dangereux au choix des citoyens. Il n'y a qu'à se servir et c'est d'ailleurs là que se munissent les jeunes délinquants d'armes qu'ils portent sur eux pour s‘en servir au cours des bagarres et agressions sur des citoyens. Cette violence qui, de nos jours est devenue omniprésente dans tous les quartiers de la wilaya en question, bien que le port d'armes blanches est passible d'une peine de prison allant de 6 à 2 ans ferme. Des trafiquants d'armes et de munitions condamnés à cinq ans de prison Une affaire de trafic d'armes et de munitions a été traitée par le tribunal criminel de Annaba en 2010, mettant en cause trois trafiquants répondant aux initiales de H. S. T. A. et H. M. originaires de l'est du pays qui avaient été arrêtés par les services des gardes-frontières le 18/9/2007 à bord d'un véhicule de marque Peugeot 405. Une fouille minutieuse fut effectuée par ses mêmes services qui avait permis de trouver dans la malle une quantité de 4 100 cartouches dont 3 578 de calibre 16mm et autres de calibre 12 ainsi qu'un fusil de chasse, 100 cartouches vides, 6 kg de plomb et 40 capsules, apprend-on des sources judiciaires. Le conducteur une fois arrêté avait avoué à la Gendarmerie nationale avoir reçu une somme d'argent de 20 millions de centimes d'un certain individu T. A. résidant dans la localité de Benazouz à Skikda pour lui faire parvenir des sacs récupérés à la frontière algéro-tunisienne. Les enquêteurs de la gendarmerie avaient mis en évidence les relations et les contacts entre les détenus grâce à leurs appels téléphoniques qui avaient conduit à localiser leur association dans un trafic d'armes, a indiqué l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation. Au procès, les détenus avaient nié les faits alors que le procureur général avait dressé un sévère réquisitoire contre eux. A la fin de l'audience, la cour a condamné H. S. et T. A. à cinq années de prison tandis que H. M. avait écopé de quatre ans d'emprisonnement ferme.