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Chômage, délinquance, insécurité et oisiveté
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 01 - 2012

A l'instar d'autres villes du pays, Bordj Ménaïel a perdu de sa coquetterie, étant établi qu'elle est restée à la traîne en termes de développement. Pis encore, celle que d'aucuns appellent la cité des Coquelicots est quelque peu tombée aujourd'hui en désuétude et sa jeunesse n'est pas épargnée par le chômage.
La situation des chômeurs, notamment la catégorie des jeunes diplômés universitaires, dont le nombre est de plus en plus important, n'est pas reluisant, car ils représentent les 60 % de la population active. Quelques-uns sont recrutés dans le cadre de l'emploi salarié local, les autres errent à travers les rues de la ville où on les trouve dans les cafés qui demeurent leurs lieu de prédilection en train de siroter un café ou d'occuper une table durant de longues heures, sombrant dans un grand désespoir. Il suffit de jeter un regard dans les cafés de l'avenue Colonel-Amirouche que ce soit chez Amazouz, les Amara, les cafés d'Alger et d'El Bahdja, le petit Montagnard, le Rond-Point, le café Hamrioui, le café Chabane, le café Madère pour se rendre compte du marasme de la jeunesse, en mal de prise en charge. La jeunesse ménaïelie est studieuse, laborieuse et elle ne manque pas de capacités réelles dans tous les domaines malheureusement, elle reste vouée à la déperdition, c'est une jeunesse ne semble pas abdiquer et croit pouvoir relever certains défis, ce qui se traduit sur le terrain par la multitude d'actions entreprises pour sortir de l'impasse mais elle se trouve livrée à elle-même, guettée par l'oisiveté qui est mère de tous les vices, comme le dit l'adage. Leur ruée des jeunes vers les cybercafés on dénote chez eux une soif certaine de savoir, d'apprendre, une manière à eux de s'ouvrir vers d'autres horizons. Cependant, pour faire oublier leur marasme devenu leur calvaire quotidien, certains mordus du sport se retrouvent dans des salles d'haltérophilie pour fuir certains endroits. La JSBM n'offre plus rien, c'est la lanterne rouge de la régionale trois. En attendant qu'un miracle se produise à Bordj Ménaïel, le cauchemar continue pour ces jeunes qui ont perdu tout espoir si ce n'est la hantise de partir à l'étranger. Il y a lieu de noter que les jeunes s'adonnent à la consommation de la drogue et de boissons alcoolisées pour oublier leurs souffrances quotidiennes. Certains sont devenus agressifs et ont recours à l'arme blanche, la drogue a envahi les jardins publics, ceux que l'on surnomme «ladjninate», elle se trouve dans nos écoles. La population a peur pour ses enfants et pourtant l'APC, la daïra, les services de sécurité sont tous au courant de cette situation. Il faut mettre un terme à ce phénomène, la vie semble défiler au ralenti, sans ambiance motivante, sans engouement ni saveur manifestes. La ville baigne pour ainsi dire dans la morosité du jour et la platitude des soirées.

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