Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a prononcé, lundi, tard dans la soirée, la peine capitale à l'encontre de F. A et L. K., pour avoir assassiné, au mois de mai dernier, une jeune collégienne répondant aux initiales A. A. A. Une peine requise auparavant par le parquet général du même tribunal criminel. Ils ont été jugé, selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, pour «homicide volontaire avec préméditation et mutilation du corps de la victime». Les faits remontent au 16 mai 2011. Ce jour-là, les services de la Gendarmerie nationale de Fréha, brigade territorialement compétente, ont été informés de la présence d'un corps sans vie enveloppé dans un sac en plastique abondonné près du pont Tassit Mellal au village Tamaghoucht, dans la commune des Aghribs, au nord-est de Tizi Ouzou. Sur les lieux, les gendarmes, accompagnés de la Protection civile, découvrent un corps sans vie et mutilé, en état de décomposition avancé, selon le document de la Chambre d'accusation. Le corps mutilé de la victime, déposé à la morgue, a été identifié par le père et les proches. Il s'agissait du corps de la victime, A. A. A, collégienne de son état, retrouvé au quatrieme jour de sa disparition du domicile familial, sis au village Chaib, dans la commune de Mekla, à l'est de Tizi Ouzou. Les deux accusés, F. Abdelmadjid et L. Khelifa, âgés d'une vingtaine d'années, ont été confondus puis arrêtés après l'exploitation de leurs téléphones cellulaires. Devant les enquêteurs, l'un des deux accusés, F. Abdelamdjid, a reconnu avoir entretenu une relation sexuelle avec la victime durant une période de six mois. Période au cours de laquelle, la victime tomba enceinte. Affolée, la collégienne fait part à son campagnon de la situation dans laquelle elle s'est retrouvée pour assumer ses responsabilités quitte à demander sa main. C'était dans la journée du jeudi 12 mai. Le lendemain, soit vendredi, la victime se retrouve avec son bourreau dans le local familial à usage commercial sis à Chaib, au village natal où s'est caché l'autre accusé, L. Khelifa, à qui il a fait part de son intention d'assassiner la collegiènne. «L. Khelifa, qui se trouve derrière la victime lui a asséné plusieurs coups à l'aide d'un objet en métal.» Une fois leur plan macabre exécuté, le corps sans vie de la victime mutilé a été emballé dans un sac en plastique, déposé dans la malle d'un véhicule de marque Hyndai appartenant au père de l'un des deux accusés, F. Abdelamdjid, avant de l'abandonner, le lendemain, soit le 14 mai, à l'endroit où il a été découvert.