Soixante-quatorze personnes, selon le registre de présence, représentant les sections de la fondation Emir Abdelkader dans les wilayas de Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Relizane, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Saïda, Laghouat, El-Bayadh, Naâma, Béchar et Tissemsilt se sont réunis en assemblée générale, jeudi après-midi à l'hôtel, sous l'œil vigilant d'un huissier de justice. Dans son intervention, le Dr Chamyl Boutaleb a déclaré à l'assistance : «Cette assemblée générale est légale et son quorum est supérieur aux 2/3. Le mandat du bureau national de la fondation a expiré en 2009. Nous avons demandé maintes fois au président de la fondation de provoquer une assemblée générale pour la présentation des bilans. Il a toujours refusé. Ensuite, nous avons saisi le ministère de l'intérieur pour l'informer de la situation». Tous les intervenants se sont montrés mécontents de la gestion du président du bureau national. Des problèmes d'ordre organisationnel et disciplinaire ont été en outre soulevés, dont le bicéphalisme de la section de Tlemcen, la suspension du vice-président de la section de Saida. C'était l'occasion de dire «Irhal» au président de la fondation. Quant à lui, le Pr Sohbi dira: «Il faut restructurer totalement la fondation pour garder sa fonction apolitique et éducationnelle à caractère national. On ne peut pas faire du nouveau avec des anciens dont certains n'ont pas servi la Révolution algérienne de 1954 à 1962. Ils ne peuvent pas être classés sur le même pied que les cadres intègres et honnêtes et fidèles à l'Algérie et à son peuple». Au terme de cette assemblée générale, il a été installé deux commissions : l'une sera chargée de la révision du statut afin de le mettre à niveau avec la nouvelle loi 02/06 du 12/01/2012 et la seconde aura pour charge la restructuration de toutes les sections à l'échelle national, ainsi qu'un comité de transition composé de 25 membres sous la présidence de Me Doubla.