Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a souhaité, hier à Tizi Ouzou, que la compétition électorale doit s'articuler sur la confrontation des programmes et la présentation d'alternatives. «Le peuple algérien a besoin de solutions concrètes pour la prise en charge de ses problèmes et non de la surenchère politique et d'invectives de certains partis politiques qui n'ont de programmes que celui de s'attaquer au FLN», a-t-il dit. Il s'exprimait lors d'un meeting animé à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. «Le FLN est à l'aise en matière d'idéologie, car sa naissance a été consacrée par la déclaration du 1er Novembre 1954 prônant l'édification d'un Etat démocratique et social dans le cadre des principes islamiques», a-t-il indiqué. Evoquant la pratique démocratique au sein du parti, l'hôte de la ville des Genêts a fait observer que l'alternance à la tête du FLN est une réalité établie par le fait que le parti est à son 12e secrétaire général depuis sa création, et ce, a-t-il estimé, contrairement aux leaders politiques de certains partis politiques qui ne veulent pas lâcher prise en s'éternisant à la tête de leurs formations politiques. Tout en assurant que le FLN est favorable au pluralisme politique, M. Belkhadem a fait remarquer qu'il ne suffit pas, néanmoins, pour les partis politiques d'avoir un agrément et de présenter des listes électorales au prochain scrutin mais d'élaborer des programmes à même de répondre aux aspirations des populations. Aussi, a-t-il exhorté les jeunes à s'impliquer davantage dans la vie politique en apportant la vitalité pour compléter l'expérience de leurs aînés et concrétiser les programmes de développement du pays, précisant que le conflit générationnel n'existe pas au FLN qui ouvre grandement ses portes à la jeunesse. En témoigne, a-t-il dit encore, la quote-part qui leur est destinée dans les futures listes électorales. L'avenir appartient à la jeunesse qui ne doit pas, a-t-il indiqué, désespérer de son pays en dépit des insuffisances facilement surmontables, l'Algérie a un potentiel qui lui permet d'être un pays émergent. D'où, a-t-il indiqué encore, la nécessité pour les jeunes de garder confiance en soi et en leur pays, et de ne pas succomber aux chants de sirènes de ceux qui ne cessent de noircir l'image du pays pour décourager les jeunes et minimiser les efforts accomplis dans divers secteurs. Il les appelle à contrecarrer les visées de ceux (politiques, ndlr) qui font des spécificités de la région leur cheval de bataille pour porter atteinte à l'unité nationale.