Condamnant le lâche attentat ayant ciblé avant-hier le siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset, le FLN et le RND ont tous deux réaffirmé leur soutien à la lutte contre le terrorisme. Dans des communiqués rendus publics quelques heures après l'attaque, l'ex-parti unique a expliqué à demi mot que cet acte terroriste n'est qu'une suite logique de la prolifération de la menace terroriste dans la région du Sahel. Le RND a quant à lui, réaffirmé «son soutien à l'Etat avec toutes ses institutions dans son combat contre les résidus des groupes terroristes lâches». Dans un communiqué rendu public, hier soir, à l'issue de la réunion du bureau politique du parti, présidée par son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, consacrée aux derniers développements sur la scène politique nationale, l'ex-parti unique, tout en affirmant sa solidarité avec les familles des blessés «du lâche attentat terroriste» perpétré contre le siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset a indiqué que cet acte «conforte les craintes exprimées à maintes reprises par Alger quant à la menace terroriste croissante dans la région du Sahel suite notamment à la détérioration de la situation sécuritaire en Libye ces derniers mois et la prolifération anarchique des armes». Le FLN, a-t-on souligné dans le même document, affiche son soutien aux services de la Gendarmerie nationale, l'ensemble des forces de sécurité et à l'Armée nationale populaire dans leur combat contre les groupes terroristes. À ce sujet, il a estimé que «seule une approche sécuritaire à laquelle adhèrent tous les pays de la région est à même de faire face à ces défis à travers notamment la coordination des actions sécuritaires loin de toute forme de tutelle ou d'ingérence». Cet acte barbare, précise la même source, «n'est qu'une vaine tentative des résidus de groupes terroristes, habitués à ce genre de coups d'éclat visant à entamer la volonté des Algériens durant les grands rendez-vous». L'ex-parti unique réaffirme son attachement aux dispositions prévues par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, fortement cautionnée par les Algériens en toute souveraineté lors du référendum du 29 septembre 2005 a enfin appelé à «la mobilisation pour combattre sans relâche les résidus des groupes terroristes qui refusent de revenir au droit chemin de la raison», a-t-on conclu. Le Rassemblement national démocratique (RND) a, pour sa part, également condamné l'attentat qu'il considère comme «ignoble». Cette formation politique, par l'intérimaire de son porte-parole, Miloud Chorfi, a réaffirmé son soutien à l'Etat et à toutes ses institutions dans leur combat contre les résidus groupes terroristes, méprisables qui tentent, a-t-il soutenu, «d'entamer les acquis de l'Algérie en matière de sécurité, de progrès et de prospérité à la faveur de la réconciliation nationale et du programme du président de la République». Profitant de l'occasion, le RND a exprimé sa compassion avec les familles des victimes et «condamne de tels actes abominables et lâches», précise le communiqué.