Forte était assurément la symbolique de ce programme de la commémoration de la Journée du 8 mars élaboré par les services de la sûreté de wilaya de Tissemsilt par la consistance de son menu et la portée de ses activités relevant justement le combat de la femme de l'Algérie profonde. Dans une allocution prononcée par le chef de la sûreté par intérim, le commissaire principal, il a été mis en exergue les sacrifices consentis par la femme algérienne durant la Révolution et son perpétuel combat pour son émancipation avant de situer les progrès accomplis pour sa promotion sociale et politique. Les amendements apportés à la Constitution en sont l'illustration certainement même si un long chemin reste à faire face aux réticences constatées dans le milieu rural souvent et professionnel parfois. Toujours est-il que la tendance est à la hausse permettant à cette couche sociale de s'affirmer, de réaliser des progrès et d'imposer sa présence. Les échanges de vœux et des présents offerts aux participantes, la réception organisée était un véritable espace de convivialité qui constituait un moyen de communication favorisant la compréhension et le rapprochement entre ces femmes et développant des liens de nature à renforcer leur position et à accompagner une mutation… Pour rappel, le message du général major, Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, adressé aux cadres, gradés, agents de police et agents assimilés femmes de la Sûreté nationale à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme a été lu par le commissaire principal, Djillali Bendounane, chef de Sûreté de wilaya par intérim. Le DGSN, qui a remercié les femmes policiers, pour leur dévouement, n'a pas manqué de les booster pour aller de l'avant afin d'occuper encore plus de postes de responsabilité. Le personnel féminin du corps de la Sûreté nationale a atteint actuellement plus de 14 000 éléments (entre cadres, gradées, agents de police et autres auxiliaires), a révélé ce jeudi dernier l'officier chargé de la cellule de communication à la sûreté de wilaya de Tissemsilt, Miloud Tine, signalant que leur nombre n'excédait pas 16 en 1973. «Le parcours de la femme policière a connu une percée remarquable depuis 1973, année du début de l'intégration de l'élément féminin au sein de la Sûreté nationale. Le commissaire principal, Djillali Bendounane, a indiqué que 14 000 le nombre global de femmes exerçant dans le corps de la police, dont 4 500 fonctionnaires assimilés. Par ailleurs, que 9 700 le nombre de femmes policières, dont 7 300 agents de l'ordre public et 369 brigadiers de l'ordre public. 1 086 femmes sont inspectrices de police, 634 des officiers, 129 des commissaires et 22 des commissaires principaux. Le corps compte également 5 femmes commissaires divisionnaires. Evoquant les évolutions qu'a connues le secteur durant ces dernières années, il a notamment cité le recrutement des femmes qui représentent 8, 23% du total des effectifs de ce corps, estimé à plus de 170 000 agents. Devant une assistance nombreuse et dans une ambiance bon enfant, des dizaines de cadeaux ont été distribués aux présentes. Approchées par notre journal, quelques-unes parmi les femmes honorées ont estimé que cette initiative les «encourage à poursuivre leurs efforts pour contribuer à la construction d'une Algérie stable et sécurisée et un lendemain meilleur».