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Les explications de Mohamed Benmeradi
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 03 - 2012

Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, réaffirme que le gouvernement a une visibilité en matière de démarche économique et travaille depuis des années à mettre en œuvre une politique économique cohérente.
Cette politique visant à renforcer le potentiel de production de l'économie nationale est, précise-t-il, assise sur un certain nombre de principes : la politique nationale vise à améliorer la compétitivité des filières industrielles, à moderniser l'outil de production et à améliorer l'environnement de l'entreprise. C'est un ensemble de mesures qui sont en place. Il rappelle que dans le secteur de l'industrie, les diagnostics qui ont été faits ont montré que depuis 20 ans, depuis 1986 plus précisément, dit-il, la crise des ressources externes de l'économie nationale a entraîné un désinvestissement sur les programmes publics qui n'a pas été relayé par les investissements privés. Il fait observer que depuis le plan de soutien à la relance de 2000, le gouvernement est en train de remettre en place les conditions générales pour une relance de la croissance. L'Etat a investi dans les infrastructures de base pour que l'économie prenne le relais. Le taux de croissance hors hydrocarbures est de 7% par an, ce qui, fait-il remarquer, peut être jugé insuffisant au regard de la masse d'argent qui est investie dans l'économie. Il est juste de dire, ajoute-t-il, que l'économie manque de compétitivité et manque d'efficacité, et mérite que des mesures d'ajustement soient apportées. Le gouvernement a mis en place des mécanismes pour soutenir les plans de développement du secteur public qui a un certain nombre de potentiels et parallèlement des politiques destinées à soutenir l'investissement privé national. Si on veut faire un petit bilan, depuis dix ans, le gouvernement a injecté plus de 1 000 milliards de dinars (10 milliards d'euros) d'investissements dans le secteur public, il ne s'agit pas des mesures d'assainissement, ce sont véritablement des plans de développement de l'ensemble des entreprises du secteur public, c'est-à-dire les 500 ou 600 entreprises publiques qui avaient un potentiel. Il ne comprend pas, dit-il, la position exprimée par le FCE (Forum des chefs d'entreprises) sur le 51/49%. Il n'y a aucune limitation pour le privé national, rappelle-t-il. Cette mesure a été décidée par le gouvernement en direction du capital étranger après une évaluation qui a été faite en 2008. Dire que cette disposition empêche le capital étranger de venir investir en Algérie, les chiffres contredisent tout à fait cette affirmation, soutient-il. Il cite un bilan très exhaustif de la décennie 2002-2012, qui montre que les IDE (investissements directs étrangers) représentait 1,4 % de l'ensemble des investissements réalisés en Algérie sur 2002-2012. Il y a eu 25 015 projets qui ont été réalisés et sur lesquels il y a des informations très précises, 336 projets IDE ont été réalisés. «Je ne pense pas que c'est la 51/49 qui a découragé les IDE à venir en Algérie. Depuis que cette mesure existe, il y a un certain nombre d'indications, des dizaines de partenariats qui ont été faits entre entreprises publiques algériennes et investisseurs étrangers et entre entreprises privées algériennes et entreprises étrangères. Nous avons ouvert notre économie en 2000, après 10 ans, la seule chose qui a augmenté ce sont les importations.» Le ministre a fait savoir, par ailleurs, que le programme de mise à niveau des PME, doté d'une enveloppe financière de 386 milliards de DA, sera relancé de façon «plus efficace» dès l'entrée en application en avril prochain d'une série de mesures prise récemment par le gouvernement. Sur le projet de réalisation en Algérie d'une usine de construction de voitures avec le constructeur français Renault, le ministre a affirmé que «les discussions sont toujours en cours» et que des experts de ce groupe «se rendent régulièrement en Algérie » dans ce cadre-là. Concernant l'industrie pharmaceutique, le ministre a indiqué qu'un accord a été signé avec une holding koweïtienne pour réaliser une étude pour «identifier les contours» de la réalisation d'une usine de fabrication de médicaments d'oncologie à la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Il annonce par ailleurs que le gouvernement envisage de charger le CNI (Conseil national de l'investissement) des projets d'investissement dont le montant est supérieur à deux milliards de dinars au lieu de 500 millions de DA actuellement, pour ne pas «l'encombrer».

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