Marine Le Pen a accusé le Qatar d'être le plus grand pays qui investit dans le fondamentalisme dans le monde. L'affaire de Toulouse confirme ce que je dénonce depuis des années : à savoir le développement de l'intégrisme et de l'islamisme dans notre pays qui est sous-estimé par les pouvoirs publics, a ajouté la candidate aux élections présidentielles. Marine Le Pen a indiqué que les Banlieues en France sont sous l'emprise des fondamentalistes, des armes se baladent et des financements étrangers interviennent. «J'ai déjà mis en cause le comportement du Qatar dont nous savons qu'il a aidé les «Djihadistes» en Libye» a déclaré Mme Le Pen. Le Qatar investit massivement dans les banlieues françaises avec des arrière-pensées qui m'inquiètent énormément», a également affirmé Mme Le Pen. «Il y a une influence très forte de pays étrangers qui souhaitent le développement du fondamentalisme musulman et je m'étonne très fortement des liens d'amitié entre le président français et l'émir du Qatar que l'on a laissé investir 50 millions d'euros dans les banlieues françaises», a-t-elle poursuivi. Marine Le Pen a déclaré sur les Radios israéliennes le 30 mars 2011 que le Front national n'était «pas antisémite». A plusieurs reprises, la dirigeante du Front national a fait savoir qu'elle aimerait se rendre en Israël, mais elle y est encore officiellement persona non grata à cause de la notoriété de son père, le chef historique du FN, connu pour ses provocations antisémites à répétition. Lors d'un entretien accordé à un journal français, l'ambassadeur du Qatar à Paris a répondu indirectement à Marine Le Pen. Le représentant de la chancellerie du Qatar a indiqué que les fonds n'est pas pour la banlieue, mais pour les PME. «Le Qatar ne s'occupe pas de la politique des banlieues, qui est une affaire intérieure», a-t-il indiqué. L'ambassadeur du Qatar a ajouté que c'est un groupe d'élus (l'Aneld, l'Association nationale des élus locaux pour la diversité, ndlr) qui nous a contactés pour solliciter nos financements. A ce sujet, l'ambassadeur a ajouté que l'émir a décidé la création d'un fonds d'investissement professionnel et économique. Ce n'est pas du mécénat ni de la charité. C'est un investissement international sur le long terme, a-t-il martelé. En réponse à une question relative aux critères choisis par le Qatar pour ce financement, le représentant du Qatar à Paris a indiqué, je cite : «Peu importe la provenance géographique. Nous étudierons tous les projets. C'est une société française qui va gérer ce fonds pour que cela se fasse dans la plus grande transparence». Ce n'est pas uniquement Marine Le Pen qui s'interroge sur le financement des banlieues par le Qatar. Plusieurs hommes politiques français s'inquiètent de la politique et de l'intervention de ce pays dans les affaires des banlieues françaises.