«Les négociations pour la libération des otages ont échoué, ce qui mettrait la vie des otages en danger», a indiqué le porte-parole de l'organisation terroriste Mujao. La déclaration du porte parole a été reprise par plusieurs agences et organes de presse internationale. Au cours du bref communiqué, Adnan Abou Walid a laissé planer le flou sur la partie négociante au nom de l'état Algérien et sur les revendications conditionnant la libération des diplomates. Dans un bref message, le porte parole du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique l'Ouest (Mujao), a indiqué que les négociations pour la libération des otages ont échoué. Le refus des conditions du «Mujao» par la délégation algérienne est à l'origine de cet échec, a ajouté Adnan Abou Walid. Ce dernier a déclaré qu'une délégation Algérienne avait assisté aux négociations mais sans donné de précision. En revanche, le porte parole n'a pas manqué d'indiqué que cet état de fait, mettrait la vie des otages en danger. Lors de la visite de secrétaire de la ligue arabe, le ministre de l'Intérieur a rappelé la position de principe de l'Algérie de ne pas négocier avec les terroristes. Qui négocie alors à la place de l'Algérie ? La question demeure posée surtout lorsqu'aucun nom n'a été donné sur le ou les personnes qui auraient représentés l'Algérie au cours de ses négociations. Même si les revendications sont un secret de polichinelle, les éléments de «Mujao» refusent toujours de les rendre publique. Que pourrait réclamer les groupes islamistes autres que le versement de rançon ou la libération des terroristes ? Il ya quelques jours, le Mujao a indiqué qu'il voulait négocier la libération des otages, au nom de l'islam, ont-ils indiqué. Ils ont également affirmé qu'ils ont donné leur accord pour libérer les diplomates, aux Islamistes d'Ansar Edinne, dirigé par le chef des Touareg en l'occurrence Idagh Ghali. Maintenant, revoilà, le «Mujao» qui monte les surenchères, indiquant que les négociations ont échoué et menaçant de s'en prendre aux otages. Une façon de mettre la pression sur les autorités Algériennes qui jusqu'ici restent ferme sur leur principe vis-à-vis du terrorisme. Contrairement aux diplomates Algériens, les ravisseurs ont demandé 30 millions d'Euros pour libérer deux ressortissants Espagnoles et une Italienne. Comme nous l'avons indiqué dans nos précédentes éditions, les groupes terroristes lourdement armés, iraient jusqu'au bout dans leur chantage et ne procéderaient pas aussi facilement à la libération des otages. Malgré le durcissement du ton par le Mujao, les chances de la libération des diplomates restent intactes et l'état Algérien dispose les moyens nécessaires pour le faire.