Une foule nombreuse a accompagné la diva de la chanson arabe, Warda El-Djazaïria, hier, vers sa dernière demeure, au cimetière d'El-Alia, à Alger. Auparavant, au palais de la culture Moufdi-Zakaria, des centaines d'admirateurs ont rendu un dernier hommage à celle qui a marqué le monde arabe de sa voix d'ange. Avec plus de 300 chansons à son actif, dont les inoubliables Dendana, Fi Youm ou leïla, Batwannes bik, Harramt ahebbak, Essaidoune, Wahas, Andah alik ou encore Awqati btehlaw, Warda avait conquis le cœur de millions d'admirateurs, dépassant les frontières et les barrières en tous genres. Warda El-Djazaïria avait inspiré plusieurs artistes à travers le monde, comme la chanteuse américaine Aaliyah, qui avait repris la mélodie de Batwaness Bik pour son titre Don't know what to tell you, ou encore le réalisateur français Jean Becker qui avait intégré Haramt ahebbak dans son film Elisa, avec Vanessa Paradis. Son parcours artistique fut grandiose.