L'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers verra, le 17 juin prochain, la sortie de nouvelles promotions appelées notamment à renforcer les rangs de la police judiciaire. 403 stagiaires de la 44e promotion de la formation fondamentale, dont sept officiers et 396 élèves officiers, ont prêté serment hier à la cour de justice d'Alger en présence des officiers supérieurs de la gendarmerie dont le chef d'état-major, le général Nouba Mennad et le général Amar Tounsi, chef des unités des gardes-frontières. Les nouveaux officiers, dont 29 femmes, sont destinés, selon le commandement de la gendarmerie, à encadrer les unités Cob constituées à travers tout le territoire national. A noter que les promus sont tous titulaires de diplômes d'études universitaires et supérieures (licence, mastère, ingéniorat d'Etat) et recrutés sur concours pour achever avec succès leur formation qui a duré trois années à l'Ecole supérieure de la gendarmerie. Ils seront nommés au grade de sous-lieutenant à compter du 5 juillet. Pour rappel, la prestation de serment se fait conformément au décret 108/73/SG/S du 6 juin 1973 portant réorganisation de la Gendarmerie nationale, notamment son article 20, accomplissant ainsi les formalités légales exigées pour l'obtention de la qualité d'officier de police judiciaire. «Il convient de souligner que le serment constitue non seulement une reconnaissance légale au militaire pour exercer ses missions et ses attributions en qualité d'officier de police judiciaire mais un contrat solennel par lequel le gendarme s'engage d'être fidèle aux principes de la révolution de Novembre 1954, de les garantir en toutes circonstances, d'obéir à ses chefs et de ne faire usage de la force que pour le maintien de l'ordre, l'exécution des lois et la sauvegarde du pays. Ainsi, le serment est un acte de foi, un engagement d'honneur et le fondement de l'éthique du gendarme», rappelle l'Ecole supérieure de la gendarmerie.