«La Syrie fait face à une véritable guerre menée de l'étranger», a indiqué le président Bachar Al-Assad, devant le parlement de son pays. Il s'est dit déterminé à lutter sans merci contre les forces du mal pour rendre la paix dans pays. Brossant un tableau sur la situation qui prévaut en Syrie depuis 5 mois, Bachar Al-Assad a accusé l'étranger de mener une guerre contre son pays. «La Syrie fait face à un "plan de destruction"», a indiqué Bachar Al-Assad dans son discours devant le nouveau Parlement, retransmis à la télévision, en se posant comme un rempart contre le «terrorisme qui augmente». Le président syrien a souligné que l'Etat syrien a essayé tous les moyens politiques pour trouver une solution à la crise que traverse son pays mais l'ensemble des efforts n'ont pas abouti à des résultats car selon lui, la Syrie fait face à une véritable guerre menée de l'étranger. M. Assad a souligné que les responsables du terrorisme ne sont pas intéressés par le dialogue ou par les réformes. «Ils sont chargés d'une mission et ne s'arrêteront que s'ils accomplissent cette mission ou si nous arrivons à les arrêter», a-t-il martelé. «Il n'y aura pas de compromis dans la lutte contre le terrorisme et ceux qui le soutiennent» , a déclaré Al-Assad, ajoutant que la sécurité de la nation est une ligne rouge. Il a aussi écarté tout dialogue avec les opposants liés à l'étranger, en allusion notamment au Conseil national syrien, la principale composition de l'opposition, basé à l'étranger. Le président syrien a rendu hommage à «tous les martyrs, civils ou militaires», en soulignant que leur sang n'aura pas coulé en vain. Il a souligné que ceux ayant commis le carnage de Houla (centre), dans lequel 108 personnes dont 49 enfants ont été massacrés le 25 mai, étaient des «monstres». Le président Al-Assad a adressé tout le respect et l'appréciation, au nom de tout le peuple de Syrie, aux forces armés qui se sacrifient pour la patrie, précisant qu'aucun établissement n'a consenti des sacrifices telle que nos forces armés. «Nos forces armées sont un édifice glorieux qui avait défendu et défend toujours l'indépendance de la patrie, et il ne faut pas porter atteinte à un symbole qui exprime notre unité et notre honneur», a indiqué le président al-Assad, affirmant qu'il ne permettrait pas à ceux venus du dehors de l'Histoire d'écrire ce que l'Histoire n'avait jamais écrit, soit : que les Syriens aient détruit leur patrie de leurs propres mains, a-t-il conclu.