Le président syrien Bachar al-Assad, a affirmé dimanche que son pays faisait face à un plan "de destruction" et à une "guerre" menée par les pays étrangers, dans un discours devant le nouveau Parlement retransmis à la télévision d'Etat. La Syrie fait face à un "plan de destruction", a-t-il affirmé, tout en se posant en rempart contre le "terrorisme qui augmente". Il a, en outre, souligné que son gouvernement avait "essayé tous les moyens politiques" mais ajouté que ces efforts étaient vains "car nous faisons face à une véritable guerre menée de l'étranger et les moyens de l'affronter sont différents", a-t-il dit. Selon lui, les responsables du "terrorisme ne sont pas intéressés par le dialogue ou les réformes. Ils sont chargés d'une mission et ne s'arrêteront que s'ils accomplissent cette mission ou si nous arrivons à les arrêter". "La Syrie est ouverte à tous les Syriens quelles que soient leurs opinions mais le terrorisme ne peut faire partie du processus politique et nous devons lutter contre le terrorisme pour guérir la nation. Nous allons continuer à faire face avec vigueur au terrorisme", a-t-il ajouté. Au début de son discours, le président syrien a tenu à rendre hommage à "tous les martyrs" en Syrie qu'ils soient civils ou militaires, après plus d'un an de violences quasi-quotidiennes, en soulignant que leur "sang n'aura pas coulé en vain". Les violences se poursuivent en Syrie malgré la présence de près de 300 observateurs de l'ONU chargés de surveiller un cessez-le-feu entré en vigueur le 12 avril, mais systématiquement violé depuis. Plus de 13.400 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis le début de la contestation populaire en mars 2011 contre le président al -Assad, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).