Le ministère des Affaires religieuses aurait décidé de maintenir ouvert H 24 les lieux de culte pendant le mois du Ramadhan. Cette situation nous replonge dans l'anarchie des années de braise et dont les conséquences seront graves à assumer. Ainsi, à en croire certaines sources, des directives auraient été données, par lesquelles, le ministère aurait demandé aux directeurs de wilaya de mettre les mosquées à la disposition des citoyens de jour comme de nuit. Nous n'avons pas pu vérifier si les autres ministères ont été associés à cette initiative, notamment celui de l'Intérieur. N'importe quel endroit ouvert durant la nuit permettrait aux repris de justice, voleurs, délinquants de se réfugier pour échapper aux forces de sécurité. Ainsi, ces lieux de culte ouverts serviront également de dortoir pour les sans- abris et à certaines personnes recherchées évitant de prendre des chambres d'hôtels pour éviter le contrôle effectué quotidiennement par les services de police. Selon ces instructions, les mosquées échapperont de facto au contrôle des services de sécurité qui se voient obligés de respecter ces Lieux saints. Cette décision de liberté des lieux de culte a déjà coûté très cher au pays à l'instar de l'opportunité donnée à l'intégrisme qui s'adonnera à l'endoctrinement des jeunes au niveau des mosquées. Plusieurs milliers de jeunes qui ont participé aux «halakate» se sont retrouvés à leur insu dans les maquis terroristes. Après chaque prière, des regroupements sont organisés pour inculquer aux jeunes l'éducation religieuse qui n'est autre que l'appel à la rébellion. Cet état de fait donne l'occasion aux intégristes de détourner la véritable vocation de ces rencontres. Ainsi et au lieu d'apprendre aux jeunes la véritable religion, ce sont des prêches violents et incitations à la violence et à la rébellion qui sont enseignés à ces jeunes. La suite sera dure pour ces innocents qui, au nom de l'islam recevront un véritable lavage de cerveau les incitant à assassiner même leurs propres parents. Sans aucune hypocrisie, c'est à partir des mosquées que des milliers de jeunes sont redevenus des terroristes, «djihdiste» pour les enrôler ensuite au sein des organisations criminelles. C'est justement grâce à ces pratiques irresponsables que des centaines d'Algériens se sont retrouvés dans les rangs des talibans en Afghanistan et dans les bourbiers d'Irak, en Bosnie etc. La majorité de ces innocents ont été massacrés et enterrés sous X. Ce sont des «chouhada» répliquent leurs recruteurs. L'Algérie qui a payé un lourd tribut dans les années 1990 ne devrait pas permettre ce genre de procédés qui portent préjudice à la sécurité des citoyens et à la sérénité du pays. La mosquée est un lieu de culte, elle devrait servir uniquement à l'accomplissement des prières. Les cours religieux seront donnés entre les prières par l'imam ou par une personne désignée par la direction des affaires religieuses qui sera responsable des thèmes et des textes enseignés aux fidèles. En somme, l'Etat doit protéger les mosquées des mains de ceux qui, au nom de l'islam veulent faire de ces lieux de culte, un centre de recrutement de terroristes «djihadiste» et d'incitations à la rébellion et à la violence.