L'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger a adopté, hier, en session ordinaire, le budget supplémentaire de la wilaya pour l'exercice 2012 au titre duquel une enveloppe globale de 80 milliards de DA est allouée. Le wali d'Alger, qui a présidé cette session ordinaire, a déclaré que plus de 67% du budget est destiné à la réalisation des différents projets, dans le cadre de l'aménagement de la capitale, à savoir l'aménagement de l'oued El-Harrach, la baie d'Alger ainsi que la Casbah et la Place des Martyrs. «Il faut mentionner que ces projets importants ont été programmés par le chef de l'Etat qui a déjà appelé à une mobilisation de toutes les énergies et de tous les moyens pour les réaliser dans les plus brefs délais», ajoutant que certains grands projets inscrits sont en cours de réalisation, affirmant «qu'on utilise tous les moyens pour améliorer l'environnement d'Alger, et lui donner l'image d'une grande métropole». 79 milliards de dinars représentent les revenus de l'Etat, dont 53 milliards ont été alloués à l'équipement et à l'investissement, 3,5 milliards pour l'aménagement de la baie d'Alger, 343 millions au secteur de la santé, 200 millions de DA pour l'ouverture des routes, et un milliard de DA pour la «replanification» des municipalités. A ce titre, le wali d'Alger a affirmé que le statut de la capital est en train de se transformer et va sur la bonne voie. Mohamed El-Kebir a félicité les corps communs de l'éducation et les nouveaux bacheliers pour le résultat obtenus en cette session 2012, et leur classement au premier niveau à l'échelle nationale. Selon l'orateur, ce bon résultat a été atteint grâce au budget accordé à ce secteur, soit une enveloppe globale de 44 milliards de dinars fournie par l'Etat, et11 milliards de dinars par la wilaya. Par ailleurs, il a dénoncé la gestion de la direction de la jeunesse et des sports d'Alger, «l'objectif qu'on a tracé est très loin d'être atteint», en citant dans son intervention l'état du stade Ferhani à Bab El-Oued, qui plonge dans pas mal de problèmes. «Je dénonce le manque de responsabilité de ces responsables», a-t-il conclu.