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«L'idéologie et la sacralisation de la langue arabe ont été un "frein" au développement d'un enseignement de qualité en Algérie»
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 07 - 2012

Intervenant lors d'un colloque organisé par notre confrère d'El-Watan à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie, Khaoula Taleb Ibrahimi a indiqué que l'idéologie et la sacralisation de la langue arabe ont été un «frein» au développement d'un enseignement de qualité en Algérie.
En effet, Khaoula Taleb Ibrahimi (Linguiste et professeur à l'université d'Alger) a mis en perspective les «avancées» et les «reculs» depuis cinquante ans en matière d'enseignement des langues et plaidé pour une meilleure prise en charge de la «réalité linguistique» algérienne dans un contexte de mondialisation. L'auteure de Les Algériens et leur langues, a rappelé dans son intervention les «luttes» et les «crises» qui ont abouti sur le statut de la langue nationale concédé à Tamazight en 2002, en soulignant le nécessaire «aménagement» de l'enseignement de cette langue, fondé sur une «norme en rapport avec la pratique de cette langue dans d'autres pays de l'Afrique du Nord, et la «mise en place d'outils pédagogiques adéquats», a-t-elle argumenté. Concernant la langue arabe, Khaoula Taleb Ibrahimi estime que l' «idéologie de la langue nationale» et la «sacralisation de la langue arabe ont constitué un «handicap» au développement d'un enseignement de qualité, tout en précisant que cette réalité linguistique est «partagée avec tout le monde arabe». A ce sujet, l'universitaire a plaidé pour une approche de l'enseignement de la langue arabe qui prend en compte l'aspect «vivant» de cette dernière et les «profondes variations» qu'elle a connues. Khaoula Taleb Ibrahimi a, en outre, regretté «l'opposition entre francophones et arabophones» qui a «empêché», selon elle, l'émergence d'une intelligentsia nationale. Abordant l'enseignement des langues étrangères, la spécialiste en sciences du langage estime qu'une «trop grande» place est accordée à la langue anglaise au détriment d'autres langues (Espagnol, Italien, Russe...). Dans le même sillage, elle a regretté l'absence des langues africaines des programmes algériens d'enseignement. La spécialiste a, en outre, appelé à une «meilleure» prise en compte du plurilinguisme en Algérie, surtout, affirme-t-elle, que «la nouvelle génération aborde cette réalité sans complexe, en ayant parfaitement compris les règles du marché». Organisé sur trois jours à partir de mercredi, le Colloque international «Cinquante ans après l'Indépendance : Quel destin pour quelle Algérie ?» s'est décliné en plusieurs volets, de l'histoire de la colonisation à la naissance du nationalisme algérien, en passant par les mouvements sociaux qui ont secoué la société algérienne depuis cinquante ans. Des historiens de renom à l'instar du français Gilbert Meynier ou de l'algérien Mohammed Harbi aux côtés de politologues et d'économistes d'Algérie, de France et des Etats Unis, y ont pris part.

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