Les habitants de la commune d'Aïn Tarik, située au sud de Relizane, à une centaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, sont revenus hier à la charge. Dans un rassemblement organisé à l'entrée de leur commune bloquant ainsi la RN 90, reliant Tiaret et Relizane, les contestataires ont dénoncé la dégradation de leur cadre de vie et les taches noires qui enveniment leur quotidien, notamment l'eau potable qui n'a pas coulé depuis une dizaine de jours et l'état déplorable des routes. Tous les accès qui mènent à cette cité ne sont pas goudronnés, a indiqué un des représentants du comité de quartier, ajoutant que la remise en état de la chaussée n'a pas été faite. Il précise que depuis l'installation de canalisations d'évacuation des eaux, c'est le désastre pour les habitants car la remise en l'état de tout le tronçon n'a pas été refaite. Les habitants ont sollicité l'intervention du wali de Relizane. «Nous avons adressé plusieurs rapports aux instances locales, les avisant des conséquences néfastes des coupures d'eau en plein saison estivale, et aucune suite n'a été donnée», a indiqué notre interlocuteur. Par ailleurs, les contestataires font état d'autres problèmes, dont la prolifération des moustiques, l'absence d'éclairage public et les odeurs nauséabondes, conséquence des décharges sauvages qui prolifèrent et le problème des caves inondées. Le directeur de l'Algérienne des eaux et le maire de ladite commun se sont déplacés sur les lieux. Le directeur de l'ADE a promis aux protestataires que le problème sera réglé très prochainement, c'est une question de temps. Quant au maire, il a pu calmer les esprits tout en programmant les routes dans le PCD dès la rentrée sociale. Aucun n'incident n'a eu lieu.