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«Le FFS est venu au secours d'un Etat policier qui veut instaurer un Etat intégriste»
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 07 - 2012

Les anciens cadres du plus vieux parti d'opposition, le Front des forces socialites (FFS) de Hocine Aït Ahmed, ont, dans un meeting animé sur le parvis de l'hôtel de ville, communément appelé placette de l'ancienne mairie de Tizi Ouzou, tiré à boulets rouges, jeudi, sur l'actuelle direction nationale du parti, accusée «de connivence avec le pouvoir». «Ils ont vendu le FFS pour des sièges», ont affirmé les anciens militants du parti, Ali Kerboua, Djoudi Mammeri, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir et Djamel Zenati, appelant à une mobilisation pour «remettre le parti sur les rails».
«L'appareil du FFS est venu au secours à l'Etat policier qui veut instaurer un Etat intégriste», a indiqué Djamel Zenati, ancien directeur de campagne de Hocine Aït Ahmed lors de la présidentielle de 1999 et ex-animateur du Mouvement culturel berbère (MCB), lors de son intervention. «Les résultats des législatives ont montré qu'il est impossible de réformer le système de l'intérieur tout comme l'islamisation d'en haut donc de l'intérieur du système qui a montré ses limites, avec la mise à l'écart de Bouguerra Soltani, après 20 ans de soutien», a-t-il dit. La débâcle des islamistes dits modérés sonne le glas de la victoire prochaine de l'islamisme radical, a poursuivi Djamel Zenati. «Je ne peux trahir la mémoire d'Ali Mecili, je ne peux m'aligner avec les assassins de feu Rabah Aïssat (l'ex-P/APW), ni avec ceux qui ont assassiné Matoub Lounès, le chanteur engagé». S'exprimant sur l'actualité politique nationale, en ce cinquantenaire de l'Indépendance du pays, marqué par «des assassinats politiques, massacres collectifs, exclusions sociales, détournements, corruption et disparitions forcées, l'animateur du MCB des commissions nationales, aile proche du FFS, a déploré que l'Algérie ait perdue toute sa souveraineté. «Toutes les décisions sont dictées de l'extérieur et on veut nous faire croire à des menaces de l'étranger», a-t-il dit. «Ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, un système autoritaire avec un pouvoir factionnel et des luttes de clans, ont tourné le dos aux idéaux de Abane Ramdane, Larbi Ben Mhidi, Aït Ahmed, Boudiaf et Hassiba Ben Bouali», selon M. Zenati qui déplore que «l'économie nationale soit dépendante des hydrocarbures en dépit des multiples richesses que recèle notre pays». Samir Bouakouir, candidat malheureux du FFS lors des législatives du 10 mai dernier, a, pour sa part, lancé un appel à l'organisation d'une conférence nationale pour l'alternative démocratique devant regrouper et rassembler tous les segments de l'opposition, la société, les personnalités, les syndicats et le mouvement des jeunes. «Cette initiative n'est pas une démarche d'appareils. Elle se fera avec ceux qui sont impliqués à la base et qui se reconnaissent dans le combat pour l'instauration d'une véritable démocratie», a-t-il indiqué précisant que le FFS «se doit d'être partie prenante de cette initiative». Il s'agit, a-t-il rappelé, de «réhabiliter le politique et la politique, envahis par l'argent et surtout de refuser le système rentier et clientéliste». Dans ce contexte, M. Bouakouir, estime qu'il est temps de «sortir de la culture du chef. Point d'hommes providentiels», allusion, sans nul doute, au chef charismatique du parti, Hocine Aït Ahmed. Revenant sur la participation du parti au dernières législatives, M. Bouakouir a indiqué que «ceux qui ont pris part à ce rendez-vous électoral, sont, pour la majorité, d'authentiques militants» ayant cru à un changement, n'était-ce a-t-il déploré encore, le deal ou l'accord conclu avec les cercles les plus corrompus du système en place. De leurs côtés, Djoudi Mammeri, Ali Kerboua et Mustapha Bouhadef ont assuré de leur volonté «de remettre le FFS sur les rails», insistant sur les perspectives de leur mouvement de protestation dont «l'organisation, avant la fin de l'année, d'une conférence nationale de construction de l'alternative démocratique».

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